MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Tempus fugit

Je ne peux que constater la même chose, et c’est triste mais bel et bien réel et inexorable bien sûr.

Et dans un nombre désolant de cas, les nouvelles qui me parviennent un jour sont des nouvelles de type Tu ne savais pas ? Mais c’est fini depuis x mois pour lui. S’ensuivent quelques mots évoquant un accident, une maladie, ou depuis quelque temps le grand âge (2).
[…]

(2) Désormais des ami·e·s « un peu plus âgés » que moi, avec ma façon très relative de percevoir le temps qui passe, et qui peuvent avoir allez, vingt ans de plus, pas grand chose à mes yeux dès lors qu’il s’agit d’amitié, hé bien voilà, ils ou elles sont vraiment âgés et parvenu·e·s à l’étape où une fin de vie peut survenir simplement parce que c’est fini. Les rides je m’en fous, les cheveux blancs, c’est juste normal, la fatigue et le ralentissement, je fais avec, mais ça, je ne m’y fais pas.

Extrait du blog de Gilda « Traces et trajets » : Ce qu’une absence de nouvelles cache hélas parfois
  • J’ai lu récemment un billet dévoué à un blogueur mort (je n’aime pas le terme disparu ou décédé qui euphémise la chose) et J’ai beaucoup pensé à ça, au temps qui passe, à la mort brutale souvent. J’ai lu le billet de Gilda. Très juste, émouvant.

  • Je ne voulais pas lire le texte de Gilda. Parce que je sais trop, parce que tout ceux que j’ai déjà perdu, parce inexorablement plus on reste en vie, plus on est condamné à les voir partir, et plus j’y pense.
    Mais je l’ai lu. :triste:

    • Cela m’a touché aussi, car j’ai perdu mes deux oncles en un an, et ma maman ses deux frères. Ce week-end, elle me disait que c’était dur aussi de ne pas se demander qui était le prochain… :triste:

  • Je l’ai toujours dit: la vieillesse est une salope! Je pensais justement à ma grand-mère ce matin. Quand on est « jeune, » la mort des gens autour de nous est triste mais c’est tout. Une fois passé le cap des 45-50 ans, la mort des gens autour de nous est un rappel que la vie en soit est une fin, une suite de pertes des gens qu’on aime, une suite de pertes de ce qu’on est et ce qui existe autour de nous. Personnellement, je le vis extrêmement mal et je ne sais pas comment m’y faire, puisqu’en plus ça ne va qu’empirer.

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