On dit toujours que les gens mettent du temps à changer malgré la nécessité de s’adapter à des mutations technologiques de plus en plus rapides, et que l’immobilisme nous caractérise bien. Mais je me souviens bien d’un monde sans ordinateur personnel, sans internet, sans carte bancaire même. D’ailleurs, mes parents allaient tout le temps à la banque pour retirer du liquide, c’était une de ces galères.
Et quand j’ai fait mon premier stage, comme j’étais « ingénieur » (en Angleterre, un français avec un DUT c’est un ingénieur) j’avais eu droit à la toute nouvelle bécane de course avec ses 4Mo de RAM (1996) !!! D’ailleurs, pour mon premier job en 1997, nous nous partagions un PC à 3, et j’ai eu un mail dans le courant de l’année avec l’accès à internet, ce qui me paraissait surréaliste et futuriste (en plus je ne connaissais presque personne qui avait un mail à cette époque).
Il est dingue pour moi de constater que j’ai connu l’avant et l’après révolution numérique, ce moment charnière incroyable. Et aujourd’hui, l’économie et la société reposent complètement sur l’informatique… espèce de terme polymorphe qui rassemble toutes les technologies en voie de convergence : électronique, téléphonie, télé, vidéos, sons etc. Et ce n’est pas fini, je frémis à l’idée de tout ce que je vais connaître dans ce domaine les prochaines années.
Mes parents ont encore plus le vertige évidemment et se mettent à comprendre l’impossibilité de refuser à « s’y mettre ». En lisant, « Les génies de la Science » (N°21), j’ai trouvé cette pub pour la DataMath de 1972 à presque 1000 francs. Je me souviens que ma mère m’avait dit qu’elle avait offert une calculatrice 6 chiffres Texas Instruments à mon père pour ses 25 ans (en 1975). Elle avait alors déboursé 300 francs ce qui était un cadeau énorme pour elle. D’ailleurs, j’ai toujours l’engin préhistorique qui fonctionne encore après 30 ans ! Mais bon, après tout, j’avais bien payé 650 francs avec mon frère un ordinateur lorsque j’étais en CM1 (1985). Il s’agissait d’un ZX81 avec un 1Ko de RAM. :mrgreen: Alors si je compare à ce qui se fait, quelques 20 ans plus tard… wow !
Un autre truc qui m’a interpellé, et je voudrais vraiment que les piti jeunes me répondent. L’encart suivant (du même magazine) expliquent l’opposition que j’ai toujours connu entre les HPmen (utilisateurs de calculettes Hewlett-Packard) et les TImen (utilisateurs de calculettes Texas Instruments). Quand j’étais au lycée, j’avais repéré que les deux camps s’étaient rapidement constitués. Et les HPmen d’hier étaient déjà les geeks d’aujourd’hui. D’ailleurs, ces adeptes de la programmation de la HP48 sont aujourd’hui pour la plupart des informaticiens. Je me souviens de leurs conciliabules mystérieux d’où s’échappaient d’étranges incantations avec une ligne de programme plus pertinente qui permettait l’économie de quelques octets (et puis toujours ces histoires de « pile » mais rien à voir avec la batterie)… Les TImen étaient un peu plus dans la calculette fashion avec des fonctions avancées qui en jetaient, mais qu’on ne pouvait pas customizer plus que ça.
Et les HPmen, les francs-maçons de la calculette, avait surtout un différentiateur suprême. Un vrai langage à eux, une manière de rentrer des opérations dans leur machine que seuls les initiés pouvaient maîtriser : la Logique Polonaise Inversée. Un truc qui faisait que jamais je n’empruntais la calculatrice HP d’un pote, parce que je me plantais irrémédiablement dans la manière de rentrer mon opération. Et réciproquement, il parait que cette manière de poser les opérations est tout bonnement géniale. Un peu comme avec Apple, une fois qu’on se fait à cet OS et à l’ergonomie logicielle, on a beaucoup de mal à revenir aux standards boiteux. ;-)
Alors dites-moi est-ce que c’est encore le cas ? Est-ce que ça existe encore les HPmen, comment est-ce qu’ils se refilent le mot ? Les calculatrices d’aujourd’hui, j’imagine que ce sont de véritables ordinateurs de poche non ? Les clans HP/TI existent-ils encore ?
En laissant vagabonder mon esprit malade, je me suis souvenu que j’avais dans mon cahier de photos, une image dont le souvenir est prégnant et tout à fait dans le thème. C’était Noël 1982, nous, les mômes, découvrions alors la joie des jeux électroniques du genre Donkey Kong. Pôpa et môman nous avaient acheté, à mon frangin et moi, un jeu Nintendo chacun. Moi j’avais eu Mickey qui doit récupérer ses oeufs avant qu’ils ne tombent sur le sol, et mon frère Snoopy qui jouait au tennis dans un arbre avec Charly Brown. Mais au bout de quelques heures, voilà ce qu’on avait pu voir dans le salon (vous noterez le papier peint d’époque…). Au premier plan c’est ma tante, puis ma grande-tante (la fameuse « MaTante ») et enfin ma grand-mère. PAS-SION-NEES !! :mrgreen:
A l’époque, je faisais partie du clan Casio, le clan du peuple; car les HP c’était pour les intellos :eek: et les TI pour les frimeurs :cool:… C’est toujours le cas?
Le Snoopy dans l’arbre qui joue au tennis avec Charly (a moins que ca ne soit l’inverse..), je l’ai eu
aussi… C’est moi, ou il fait « vieux » tout-a-coup?
Les HPmen, non seulement, c’etait les geeks puissance 10, mais ils etaient aussi les plus riches!!
:eek: c’est avec ce genre de billet qu’on devient le blog numéro 1 des pd’s de France…j’hallucine grave…mais d’ou as tu sorti l’idée de ce billet ? :doute: Excellent.
j’me souviens (c’était y’a pas si longtemps que ca..) très bien de la lutte Casio/Texas Instruments qui faisait rage au lycée, et particulièrement dans la branche S. pour les quelques-uns qui ne seraient pas au courant la section S (scientifique) a remplacé la section C. j’pense avoir observé durant les trois années une évolution en faveur des TI, meme si j’étais plus ou mois dans l’autre « camp ». les TI se révélaient en effet bien supérieurs au nivau des programmations ludiques.c’était également la guerre pour savoir quel était le meilleur programme pour rentrer les formules de physique dans la calculatrice, avec comme objectif final le bac. et finalement, TI comme Casio, ils se sont tous faits enc..:censure: le jour du bac puisque ce fut la première année où les épreuves interdisaient les calculatrices !! mais bon, moi, trop mauvais en programmation, j’me suis retrouvé à etre un des seuls à connaitre les formules par coeur, et j’ai passé l’exam haut la main !!:ok::langue:
bon j’arrete de saouler tout le monde avec ma vie:blah::blah::boulet:
j ai pas le souvenir d’avoir joué dans un arbre avc snoopy………;;enfin moi à mon époque qui est pourtant proche de la tienne la bataille etait entre Casio et TI, moi j’etais casio car elle etait plus mieux et plus belle et qu en plus on pouvait avec un programme mettre la phtoto de claudia schiffer ou de cindy crawford dessus!!!! et je te parle pas de toutes les formules mathematiques qui y étaient soigneusement recopiées!!!
Dans mon bahut à moi que j’ai, les élèves de Terminale scientifique sont plutot incités à être équipes en TI…
mais evidemment la seule chose que j’ai retenu de tt ça, c’est que les profs n’ont pas le droit d’imposer un choix. Ils sont obligés de donner le choix entre deux modeles de marques différentes.
Au lycée, je faisais partie du clan Casio (presque sur ordre du prof) Avant de passer à la TI 83 puis à la génialissime TI92, qui est toujours ma calculette d’aujourd’hui :)
Des émotions j’en ai vécues, avec ma TI92 Je me souviendrais longtemps de cette épreuve de droit fiscal, que j’avais préparée en y saisissant la plupart du programme du DECF :) Manque de bol, le préparateur du sujet (ce fourbe) avait décrété que les calculettes étaient interdites cette année :ouin:
Pour ce qui est de la NPN (notation polonaise), elle est toujours d’actualité dans les cabinets comptables avec les grosses calculettes à ruban Force est de reconnaître qu’on a rien trouvé de mieux pour traiter une suite d’additions :)
Un prof de math conscendant (mèche mi-longue de biais, pipe à la fenêtre et voix délicieusement grave) affirmait (puisqu’après tout nous n’étions que d’attendrissants artistes) que mieux valait compter pieusement sur ses doigts que mal calculer. Au boulot aujourd’hui on peut encore entendre mes ongles rythmer des séries de chiffres au lieu de cliquer le « calculator » du PC. 1) Je m’obstine à me dispenser de permis de conduire… 2) J’ai depuis 6 ans renoncé à racheter une TV… 3) Je boycotte résolumment le micro-onde… 4) Fraîchement doté d’un PC je le consacre uniquement au relationnel… 5) Pire : Je fais moi-même ma pâte brisée… Alors une guerre entre marques de calculatrice…! Bon, résultat : « 7 » au BAC en math, « 3 » en philo… mais j’ai validé mon BAC du premier coup par justice des pesées de coéfficients. Autrement dit, je dois la réussite de mes examens plus à qui je suis qu’à ce que j’utilise.
En prépa, vers 95, la Ti92 est arrivée, et là, c’est le clan HP qui a tiré la gueule. Je crois qu’ils s’en sont difficilement remis. J’ai même passé un oral de chimie à tapoter sur ma Ti92, et les élèves de prépa que j’ai vus en 2000 n’avaient pas de HP. Donc je crois que Ti a gagné.
Moi qui fus en littéraire, point n’eus besoin d’une de ces pitis jouets.
Par contre, maintenant, pour faire du copier-coller d’un texte à l’autre, ou pour consulter des bouquins sur le site gallica de la BnF, qu’est-ce que c’est bien, le ternet et le nain format tik…
:boulet:
:gne:
moi c’était également CASIO vs TI et pour ma part ce sont les CASIO qui ont gagné… Aucun prof ne savaient les faire fonctionner… dàs que y’en avait un qui avait un problème, on demandait à un autre élève s’il savait comment ça marchait…
Moi c’est CASIO
Oli, je confirme : Ti a gagné. De plus, je ferai remarquer que pour les épreuves orales du CAPES de maths seuls deux modèles sont autorisés et on y trouve pas de HP mais seulement les clans Ti et Casio…
il y a deux ans, c’était les casio qui dominaient les bts
>Mais bon, après tout, j’avais bien payé 650 francs avec mon frère un >ordinateur lorsque j’étais en CM1 (1985). Il s’agissait d’un ZX81 >avec un 1Ko de RAM. Alors si je compare à ce qui se fait, quelques >10 ans plus tard… wow !
Matoo, t’es mignonne, mais 1985 c’était il y a presque 20 ans, pas 10 ! T’es vieille, faut bien te mettre ça dans la tête ! :langue:
Ou alors tu voulais comparer avec ce qui se faisait 10 ans plus tard, mais alors ya un problème de concordance des temps ! :lol:
Olivier
à mon époque, les TI avaient la côte, parce qu’on y programmait de sacré jeux.j’avais un ami (qui fait maintenant des études d’ingénieur donc au moins, je sais qu’il était prédestiné…)qui avait reprogrammé un jeux Mario, dans le genre de jeux décrit par les anciennes machines de matoo. Il était tellement balaise qu’il avait recréé Final Fantasy VII (pour les connaisseurs…) à sa sauce, avec invocations s’il vous plait… mais le temps de chargement était horrible… à l’époque où j’étais encore en filière s, et où déjà le programme était (et demeure !) chiant après l’heure du déjeuner, une partie de mario en réseau nous enchantait grandement ! pour les casio, c’était pas le nirvana: trop limité..j’était de ceux là..au mieux, un tetris…bof:langue:
Waaaaaaaa… Le ZX 81 de Sinclair, le premier « micro-ordinateur » qu’on pouvait monter soi-même… Mon premier ordi, c’était un Sinclair, mais le ZX Spectrum +2. En gros, la même chose qu’un Amstrad, même langage, lecteur de cassettes, 128K (énorme, pour l’époque, j’arrivais même à dessiner des rosaces avec !). J’ai eu aussi un Alice, une espèce de truc pourri dans un gros boitier rouge avec un clavier minuscule, encore pire que les MO5 du collège
Ahlala, que de souvenirs…
Note pour plus tard : penser à changer mon pseudo. Ah, bin voilà, c’est fait :boulet:
Tonight Matoo and Co saved my life……
Qu’est-ce que c’est cette histoire de gangs des calculettes??? J’avais jamais entendu parler de ce truc (mais bon, comme Pierre, j’étais en littéraire avec latin première langue…merci les Jéses…):shock:
Moi aussi je dis un énorme bravo à Matoo pour ce genre de billet….:love::love::love:
« j’ai connu l’avant et l’après révolution numérique ». Pardonnes mes souvenirs et mon ricannement…
Quand je suis sorti de ma soit disant grande ecole en 83 (1983!) tout fier de mes capacites en Fortran pour trouver un job dans une multinationale a la pointe du progres. Ils avaient quelques Apples et Microsoft n’etait connu que des inities (avant les delits – ou pas – du meme nom!). On se battait pour rencontrer le futur entre deux seances a maitriser le telex. L’extase de decouvrir les premiers tableurs (multiplan?)! Comme une vraie TI en deux dimension: temoignage d’outre tombe – HP nous a introduit a la programation…, circa 1980! Et ces petits bouts de plastique fragiles qu’on choyait comme le Saint Grall, parce que faute de disques durs on se contentait de disquettes et que par securite on les enveloppait dans des listings plies en quatre ou huit, meme si on sentait bien qu’ils ne faisaient pas l’affaire malgres l’impression laborieuse sur des machines poussives et les pages pre-decoupees…
Depuis ca n’a pas arreter d’avancer et meme si je me sens quelques fois un peu largue je ne regrette pas vraiment de ne pas avoir toujours fait plus d’effort pour suivre (a quand le cours de rattrappage?). Mais j’adore le progres!
En tant que TI man d’origine, je temoigne qu’on a encore nos machines clinquantes et qu’en gros elles font plus ou moins ce qu’il faut au quotidien. Et que quelque fois les p’tits jeunes qui nous regardent comme des dinosaures du haut de leurs machines a penser se font encore coller et tout d’un coup on n’a pas envie d’avoir leur dernier gadget. Les machines c’est bien, mais elles n’ont pas encore appris a penser et il vaut encore mieux une tete bien faite, de temps en temps…
Je suis d’accord avec toi. Ce qui est important c’est ce que nous sommes et de ne pas renier d’ou nous venons. Tu as le bon sens de le reconnaitre et j’en suis content pour toi.
… Ben à vous entendre, je regarde mes doigts et je souris, bien content de leur gymnastique face à une équation alambiquée (cf mon blabla number 8 ci-haut)!
XIII> Rhooooo tu as raison, j’ai calculer 10 ans entre 1985 et maintenant !!! Vite je corrige !!
Et sinon, moi dans mon lycée c’est marrant mais on ne trouvait presque pas de Casio, alors qu’à vous lire, c’est bel et bien un gros élément du marché. Le modèle Casio dont je me souviens, ct une calculette graphique toute noire un peu has-been, mais par contre elle avait beaucoup de mémoire ! :-)
Ouah, je em souviens de mon premier ordi, un Oric atmos. Et les jeux étaient sur des K7. A l’epoque il y avait meme un radio qui diffusait des jeux et on les enregistraient, imaginez lz son pendant un quart d’heure: zzzzzbrrrrrhikkkk… la musique concrete c’est rin a cote.
En prepa j’avais opte pour un HP 15C le top, et l’un des rares qui faient des calculs matriciels. J’avais surtout assez qu’on me demandait sans arret de leur preter ma calcullette, avec le langage polonais inversé ca décourage pas mal de monde.
Bah, vous avez bien de la chance d’avoir eu le choix. Nous, c’était Casio, celles qui perdaient toute mémoire quand on les éteignait, et hors de question de sortir autre chose en cours.
D.
P.S. Sympas les émoticônes, comment on les intègre, en tapant ce qui est dans l’infobulle?
Je rajoute l’auriculaire mais ôte le pouce : donc « zéro ». J’ai l’air con mais le compte est bon quand même… Au collège, mon prof de math était violoniste (un certain doigté, donc). Je me souviens d’une violoniste interprétant la partition que j’avais composée (là, j’étais en fac). Ma seule calculatrice est un cadeau de la Société Générale offert lors du passage à l’Euro. Pouce, index, majeur, annulaire : donc 24. Mon prof aussi se contentait de presser de la corde, de la rigueur plein la nervosité des narines. Moi, comme une crétine, je métronomisais la mesure sur un bord de table, l’enjeu étant de créer une polyphonie avec un seul instrument. Faciiile ! Du papier. Du Crayon. Un bout de table. Et des doigts taillés dans du chêne. Je dois absolument réfléchir sur l’origine du talent…
L’opposition HP-men / Ti-men n’est que l’incarnation lycéenne d’un clivage que l’homme aime se donner pour mieux se retrouver et, surtout, pour s’assurer – avec fierté – d’avoir fait les bons choix dans sa vie.
Ce sont les clivages (je parle de mon enfance, hein) entre la game boy et la game gear, entre la NES et la Master System, entre la Super Nintendo et la Mégadrive, entre la Playstation et la Saturn, entre la Playstation 2 et feu la Dreamcast, la X-Box ou la Game Cube (tiens, c’est plus diversifié depuis Sony, maintenant). Et puis ce sont logiquement les HP contre les Ti. Plus tard, ce sera les adeptes des bars et des pubs contre les adeptes des boîtes, les adeptes du rock contre ceux de la techno, les économico-juristes contre les littéraires, voir les économistes contre les juristes, puis les tenants des Peugeot contre ceux des Renault… pour finalement en arriver magnifiquement et politiquement des tenants de la gauche contre ceux de la droite.
Logique de clivage merveilleuse et terriblement – dramatiquement – humaine…
Et moi, au milieu de tout ça, depuis tout petit, idéaliste déjà, je cherchais à comprendre pourquoi on n’inventait pas une console de jeux qui ferait fonctionner les jeux de Sega, de Nintendo et de Sony… Pourquoi on ne pouvait pas faire une calculette compatible entre les langages Ti et HP… Pourquoi on ne pouvait aller boire un verre dans un pub avant d’aller en boîte… Pourquoi on ne pouvait pas étudier du droit en lisant du Sartre et en philosophant sur le sens du droit naturel et du droit positif…
Y a que le clivage gauche / droite où j’ai du mal, cependant : je suis finalement faillible, pauvre humain que je suis, et il faut bien garder un dernier clivage qui ait un sens. ;-)
Il n’empêche : douceur de la mythologie du centre et gloire de l’idéal régulateur kantien du juste milieu… :petard:
Merci pour cette note, ô merveilleux Matoonet ! :love:
j’avais un amstrad cpc 6128 acheté à la Redoute pour une fortune et sur lequel je jouais à Rick Dangerous 2.
Moi c’etait casio… tiens je la ressors pour l’occaz… hummm fx7800GC pour ma TS option Bio c’était largement suffisant ! Je me souviens des 3-4 nazes qui avaient des HP, je me souviens aussi qu’ils portaient des survets kiabi jaune et vert avec des mocassins…
sinon moi aussi j’avais mickey… je l’ai plus là mais je me souviens avoir joué bien longtemps pour arriver à dépasser la barre des 1000 oeufs !
Moi, je remarque surtout les extraordinaires motifs seventies du papier peint, sur cette photo…
Didier, il suffit de cliquer sur le smiley, et hop, il est intégré. Mais taper le code est tout aussi efficace (en effet en info-bulle).
Je vis avec quelqu’un qui serait sans doute un geek s’il ne m’avait rencontrée ;-)
Il avait programmé son HP pour compter les points au tarot à 5. Pratique.
Un jour je suis tombée sur le site d’un amoureux de la Ti57, et qui continue à la programmer. Impossible de le retrouver, mais j’ai trouvé ça http://collection.sasfepu.free.fr/index.html . Je n’ose pas dire tt ce que j’ai vu défiler à la maison, on a même eu le Falcon portable d’Atari (plus proche de 10kg que de 3).
Il y a ces histoires que j’adore, ça me donne l’impression de n’être pas la seule à vivre avec un fou : http://valvassori.free.fr/dave_small/chaos.php3
Chez moi on a eu le droit au ZX81 puis à l’Oric, au Commodore 64 et enfin au 286!!
Quant aux calculettes … J’ai eu une TI57 (en 1980 …) puis une casio (graphes…) et enfin un HP48SX pour s’accorder avec mes survets Kiabi … c’était super on pouvait mettre pleins de sèches dedans, les transférer sur PC et même les échanger avec les potes :petard:
Résultat, j’ai eu mon Bac au rattrapage
oui matoo tu as oublié les casios!!!
enfin!!!
casio = le clan de ceux qui préfèraient design à la technique. Les TExas Instrument étaient tellement plastoc, laides… beurk…
Il y avait la règle de la taille maxi de la calculatrice (demi A4). Au delà c’était considéré comme un ordi…
La HP était réservé à ceux qui voulait faire une prépa. Les blaireaux quoi… Ceux à qui j’adressais pas la parole…
C’est bizarre, je ne me reconnais pas du tout dans la lutte Casio Vs TI, moi évidemment j’étais pro-HP à donf. D’ailleurs les jeux sur HP étaient monstrueusement plus funs que sur TI, avant que la TI92 n’apparaisse, et puis il a fallu un certain temps pour que les jeux TI92 soient développés, bref, je suis tombé en plein dans le règne incontestable des HP48GX, et c’était le bon temps :langue:
Sinon je me souviens aussi de cette façon de parler des calculatrices de nos parents, genre « ton père avait une calculatrice à 6 chiffres », « à 8 chiffres » etc… comme si le nombre de chiffres étaient une donnée clé du truc, alors que maintenant on traite tout de façon hallucinante, ils en étaient encore à comparer en terme de nombres de chiffres après la virgule. Et ça dans l’esprit je trouve ça super flippant :)
[si personne comprends rien à ce que je dis, c’est juste normal]
alors là c’est pas dix ans que je prends dans les dents… (je vogue allègrement vers bac+21 les enfants..), et moi c’était une Casio fx-82 (oui oui 82 pas 92), j’ai dû passer à un TI quelque chose en prépa ; mais le plus drôle (pour moi) c’est quand j’ai pris la succession d’une femme au boulot, dix ans après, et dans le tiroir j’ai retrouvé une fx-82, tout ému de retrouver des touches connues…
Pour une fois que j’ai quelque chose à dire… :blah:
Je suis en Terminale S actuellement, et je ne vois ni HPmen ni TImen En fait, sur une cinquantaine d’élèves, je n’ai pas vu une seule HP, seulement quelques TI, et une (très) grande majorité de Casio. Les geeks ont de quoi faire avec leur ordi perso, et les calculatrices ne sont plus vraiment un centre d’intérêt pour eux. J’ai l’impression qu’il n’y a plus vraiment de progrès technique à ce niveau (j’ai une vieille casio qui fête bientôt ses 10 ans, et celles actuelles ont peu de fonctionnalités supplémentaires, à part un peu plus de mémoire).
A mon avis, le fait que progressivement les épreuves des examens ont été adaptées à l’évolution des calculatrice joue son rôle dans cette désaffection. Parce que c’était quand même un sacré moyen de tricher… et ce n’était pas très égalitaire.
Marrant ce billet, on dirait une datation au carbone 14. Soit un monde sans radio FM, sans walkman, sans CD… (soit un monde sans pokémon, sans gameboy, sans ipod, sans blog)
Merci gis’ c’est ce que je voulais savoir !!! C’est donc manifestement Casio qui remporte la mise… et les gens se moquent un peu des calculettes. C’est vrai qu’à l’époque les ordis persos étaient assez rares, et que certains faisaient de gros transferts sur leur calculatrice. :-)
Alice> Un monde sans Pikachu ???? Oh naaaaaaaaaan ! :salut:
Je crois me souvenir du prix de ma première calculette, vers 1976, une « quatre opérations » qui avait coûté 148 FRF (22,50 EUR).
En prépa, j’avais une HP mais je ne cherchais pas, contrairement à divers geeks, à accéder à leurs mythiques « fonctions secrètes ».
Matoo> je tiens à signaler tout de même que non, il n’y avait pas « transfert », moi dans ma « bande » on avait tous un ordi ET une HP et on l’utilisait à mort… forcément, on ne pouvait pas ramener un ordi en cours ;)
La calculette! Il a fallu que mes parents m’en achètent… une TI la fx-82… Alors que j’étais en terminale A2 littéraire à fond! Je n’ai jamais rien compris à tous ces petits boutons…
Aujourd’hui je reprends les études…c’est pô facile!!! J’ai ressorti ma calculette… piles d’époque… eh ben elle marche toujours!!! Mais quand je l’ai sortie de son étui (d’origine, toujours intacte) mon voisin (un matheux sans doute)) a éclaté de rire!
Ben c’est sûr, lui il l’a pas la casio fx-82… Je sais toujours pô me servir de tous les boutons… je suis toujours pô devenue matheuse… mais j’ai vu ma calculette en photo sur un site « musée de la calculette » Alors? Qui c’est-y qui rigole maintenant?
depuis on a la classpad300 de casio :pompom: le grand gagnant :rigole: c’est la première calculette a écran tactile:shock: : c trop fort
je joue au billard, aux echecs, et à plein d’autre trucs.:blah::blah:
et pour la triche
il y a les e-activities:joker: c(est trop :lol: fun
Salut à tous et quel bon moment d’avoir lu vos commentaires. Moi, j’ai découvert HP et sa polonaise inversée vers 1980. Le choc à l’époque pour moi ce
système de calcul. Et bien 25 ans après j’utilise encore ma vieille HP31E et j’ai même fais l’acquisition d’un HP12C pour le fun. Je continue toujours autant à me marrer lorsque quelqu’un veut s’en servir pour calculer. J’ai souvent fais le coup aux potes : pour avoir le signe égal je leur disais de poser doucement la calculatrice sur la table en trois fois. Qu’est ce que j’ai pu me marrer… Pour ceux qui se souviennent, je porte également ma vieille montre Pulsar LED à diodes rouges. Là c’est le top du top. Bon aller, asser avec la nostalgie mais je dois avouer que la vie sans parenthèses c’est vraiment mieux (les HP pigerons).
boujour à tous.
La nostalgie à du bon, dans les années 73-75 j’étais très Ti puis j’ai acheté une HP 11C et depuis elle ne m’a jamais quitté . le gros avantage du polonais inversé c’est qu’on vous pique pas la machine.
Je recherche la même pour le cas ou la mienne me lache, tous le monde est mortel.
:lol::lol: