Mardi soir, j’ai rencontré un mec dont j’aime beaucoup le blog. Je m’étais fait pas mal d’idées par rapport à un style ou une personnalité que j’avais intuitivement construite en filigrane de mes lectures. Comme d’habitude, j’avais raison sur quelques points, et tort sur d’autres !
On est allé manger un bout aux Marronniers, et on était placé où je préfère. Au premier, dans les fauteuils super confortables, avec une jolie vue sur les petits culs qui se dandinent dans la rue des Archives. :langue:
On s’est trouvé pas mal de points communs et notamment le fait que nous ayons des fonctions (professionnellement) très proches, et puis que j’ai une copine qui taffe à quelques mètres de son propre bureau !! D’ailleurs, je lui ai envoyé un mail ensuite pour le lui dire, et elle n’en revient toujours pas (pas qu’il soit dèpe, car elle a un stupéfiant gaydar !). Et puis, on a pas mal évoqué le couple et ses turpitudes, moi largué de peu et toujours aussi déboussolé, et lui expérimentant les joies et les aléas du couple de 15 ans d’âge. On s’est très bien entendu, et j’ai surtout apprécié notre conversation à bâtons rompus sur pas mal de sujets avec beaucoup de sincérité et d’écoute.
Je suis parti assez tôt, car je devais passer à l’appart, et puis commencer à ranger un peu à Nation en prévision de mon déménagement de dimanche prochain. Cette phase de départ commence à me révéler la véritable nature de la douleur qui s’annonce. Enfin c’est légitime, je serais un monstre de ne rien ressentir. Néanmoins, tout cela ne dépend que de moi, et je sais que j’ai encore cette maîtrise de mon pétage de boulons.
Perso, je préfère le 1er aux Marronniers… On a une meilleure vue d’ensemble… et puis de toute façon, j’y vois peu de gens qu me plaisent. Par contre, aux chants des voyelles, c’est pas bon, c’est cher et mal servi, mais y a plus de gens qui me plaisent :mrgreen:
Moi je vais bouder. :ben:
On s’attend parfois à une douleur indépassable. On s’y prépare, un peu comme on apréhende un oral de concours, ou bien lorsqu’on craint de tomber sur une personne désagréable au coin de la rue. Et parfois il ne se passe rien.
Et ce n’est pas grave.
Ça ne veut pas dire que le meilleur est englouti dans le néant.
il va finir par s’en sauter un, de blogeur, le matoo, à force. Allez ma fille ! :langue:
« dèpe », je n’avais encore jamais entendu…J’ai eu droit à un « relou » tout à l’heure mais « dèpe » vraiment jamais vu.
:ben: ( ca n a rien à voir mais j adore ce smiley)
Ah bon, le fait de se retrouver seul dans un appart suppose que tu vas plus souffrir que maintenant ? Je pensais que le pire était au début, et que ça s’estompait après…
C’est où les maronniers ? C’est bien ? C’est cher ?
Moi, personne ne connaît mes collègues de (nouveau) bureau (tout beau). Je commence à me demander si c’est un tort ou pas…