C’est un film qu’on a rapproché de « Lost in Translation » mais avec un peu trop de facilité je trouve, car en dehors de l’approche interculturelle avec le Japon et de l’incommunicabilité qui en découle, il s’agit d’une toute autre histoire et d’un thème bien distinct.
L’excellente Toni Collette (Muriel dans son film éponyme, nan Maaââââriel !) y joue une jeune experte en informatique qui va balader le fils d’un industriel japonais en mal de découvertes exotiques dans le désert australien, histoire de faire un peu de lobbying pour son logiciel de géologie. Ils se détestent dès les premiers instants, et là le film nous ressert le classique scénario du Japonais distant, discret, hautain et à l’attitude fermement confucianiste, aux prises avec l’australienne exubérante, espiègle, indépendante et voluptueuse. Evidemment, ils sont rapidement amenés à réviser leurs préjugés, et on devine la suite.
Ce qu’on devine moins, et même pas du tout en fait, et c’est le point fort du scénario, c’est que le dernier tiers du film est totalement en dehors des clous. Je ne peux rien dire de plus sinon ce serait vraiment du spoil. J’ai bien aimé ce film, mais j’ai trouvé certains passages un peu long, et puis un traitement émotionnel un poil trop excessif à la fin. Mais vraiment, c’est original, ah ça oui.
ah Muriel, ce que j’aime ce film. Il réhabilite la aBBa culture et les filles un peu trop romantiques. Excellent souvenir de ce film australien qui porte mon prénom…J’ai bien aimé japanese story et j’y suis allée aussi pour toni colette -qui est aussi la maman dans 6ème sens et dans about a boy-. Surprenant, oui. Interessant et un petit peu cliché quand même.