MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Iwak #6 – Percer

Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.

Je l’ai déjà expliqué en partie ici, je me suis fait percé l’oreille pour la première fois en 1996 à Newcastle alors que j’avais passé une année là-bas pour mes études. C’était juste une sorte de souvenir que j’avais envie d’incarner ainsi. J’allais très souvent au cinéma au Tyneside, et je prenais un café, avant ou après la séance, dans le petit salon de thé attenant. J’étais complètement dingue du serveur de l’endroit. Je n’osais vraiment rien lui dire, d’autant plus que je ne balbutiais que quelques phrases maladroites à l’époque. Mais j’étais très poli, et je souriais beaucoup, beaucoup trop. Il a toujours été très souriant et sympathique en retour.

Et un jour, j’ai pris mon courage à deux mains, c’était deux ou trois jours avant mon départ, et je lui ai demandé s’il s’était fait percer dans le coin, parce que j’aimais vraiment beaucoup son piercing en haut de l’oreille, dans le cartilage. Il m’avait filé un petit bout de papier avec l’adresse du perceur, j’ai toujours ce minuscule papelard dans ma mallette à souvenirs d’ailleurs. En sortant du café, je savais que c’était la dernière fois que je mettais les pieds ici, je me suis dit « Et merde, allons-y !! ». Et une heures plus tard, j’avais mon piercing. Je l’ai gardé une dizaine d’années, et puis c’était un peu gênant pour le boulot (ça ne le serait tellement plus aujourd’hui…), et j’ai finalement arrêté de le mettre. Il me manque beaucoup depuis.

Pour le piercing au téton, c’est un truc qui a commencé en 1999, j’avais envie d’un machin un peu audacieux et je trouvais que c’était joli. J’aimais bien le contraste entre ce signe totalement sulfureux et BDSM, et le fait que je suis un gentil garçon propret et parfaitement « vanille ». Lorsque M. a rompu en 2004, c’était une sorte de signe de rédemption et de réapparition de mon corps, et cela m’a régulièrement valu des anecdotes sympathiques.

Je n’en porte plus, et ça me manque beaucoup, comme si on m’avait pris mes tatouages. Mais c’est vrai que j’ai l’impression que ça reste valable pour des jeunes, et plus vraiment pour l’olibrius valétudinaire et cacochyme que je suis en train de patiemment devenir. Mais on verra, qui sait ! ^^

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