Nous sommes quelques jours à côté de Brest, à Saint-Pabu, où demain nous allons célébrer le mariage d’une cousine du chéri qu’on aime bien1. Alors que la semaine dernière, le ciel était immaculé et le temps estival, bah… c’est plus trop le cas. Depuis hier c’est un déluge avec une mini-tempête très convaincante, puisqu’on a même eu des coupures d’électricité ce midi. Hu hu hu.
On aide depuis quelques mois à organiser et animer le mariage, et ça va vraiment être cool parce que dans le Finistère on se prépare à ce genre d’événement climatique, je peux en témoigner, on a eu un profil similaire lors de notre propre mariage. Mais à quelques jours d’un temps de dingue, ça a joué sur les nerfs de notre mariée qui était vraiment très déçue un peu plus tôt dans la journée, alors qu’on déballait les affaires de la réception sous une pluie battante.
On a en plus un lieu idyllique avec une vue imprenable sur l’aber Benoît. J’ai pris ça tout à l’heure depuis les baies vitrées de la salle de réception. (On a des doutes sur l’usage possible de la terrasse dont on comptait profiter, petits idéalistes que nous sommes !!!)


La semaine dernière, il y avait carrément un petit air caribéen, qu’on a un peu perdu depuis, y compris en température et ressenti final. Mein gott!!
Malgré tout, c’est la vie, et la beauté du mariage sera intacte, avec des tas de gens très motivés pour en faire un bel événement. Et comme aujourd’hui, c’était le jour le pire, et que demain est un autre jour, tout est possible.
Et sinon en allant faire un tour au Leclerc Culture du coin, j’ai trouvé une belle collection de ces romans policiers qui se passent en Bretagne avec des titres impayables dont la spécialité est une vague rime avec une ville emblématique d’Armorique.
- Pommes d’amour à Pont-l’Abbé
- Morues séchées à Paimpol
- Suspects en baie de Morlaix
- Vent de panique à Lannion
- Sacré bidule à Pornichet
- Du rififi à Saint Brévin
- Ramdam à Damgan
- Maléfices à Brocéliande
- Le monstre du Faou
- Îlot mortel à Trégastel
- La prisonnière de l’Île-Grande
- Dix ans après à Saint Quay
- Mystère à l’île de Batz
- Brest bombes sur les murs
- La noyée de Plouézec
- Allers simples pour Ouessant
- La passagère de Morlaix
- Lettres mortes à Lannilis
- Prophétie à Saint Renan
- Peur bleue à Portsall
- La passagère de Morlaix
- Fresque de sang sur le Ponant
- Brest, scène de crimes
- Le bagad bombarde à Quimper
- Lame scélérate à Morgat
- Marché noir à Brest
- Blues en rafale à Landivisiau
- Nuit d’enfer à Quiberon
- Bruits de Vannes
- Lorient sur le Fil
Quelle collection hein ?






Et évidemment, le petit qui évoque mon coin adoré : Parfum Violent à Doëlan.

- Cela doit être un zeugma ça non ? C’est la cousine qu’on aime bien, même si on aime beaucoup beaucoup le chéri.
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On va quand même pour la mariée.
Sinon, ils sont bon les polars ou du genre de Dupin ?
J’en avais lu un il y a quelques années, et ce n’était pas mal du tout dans le genre pulp de gare quoi !
« Clohars-Carnoët , et chattes et Matt »
Il est sympa le scénario de celui-ci
Ah mais pas mal du tout !!! Tu as déjà le titre.
Mariage pluvieux…
, simplement peut-être une formule ambiguë dont tu pourrais sortir avec une petite virgule.
; c’est vrai je me suis dit quo-oi, il n’aime le mari chéri que comme ça ?
Zeugma je ne crois pas, au passage merci j’ai appris un mot, au début j’ai cru que c’était du verlan
Ah mais ça me plaisait bien justement de faire un zeugma, juste pour ce mot chelou !!!
Je ne crois pas que « la cousine du chéri qu’on aime bien » soit un zeugma; c’est juste une ambivalence de la langue française (en latin ou en allemand, la phrase serait claire).
Bref.
Les jeux de mots dans les titres de ces ouvrages, il faut un peu de culture locale pour les comprendre, quand même (Lorient sur le Fil…).
Je me faisais la même réflexion avec l’anglais également, et donc tu as raison c’est une ambiguïté syntaxique ou une amphibologie !!
Et comme toi, je me suis dit qu’il fallait connaître le FIL pour comprendre le titre en question.
En ce moment dans le coin aussi…
Vivent les mariés !
Et profitez des moments de joie en commun, c’est précieux.
Merci, c’était très très cool.