Cela fait tellement d’années que je le lis, et j’adore ses textes courts souvent poétiques, parfois sibyllins, à la langue bien rythmée et syncopée, toujours publiés sans ambages ou rodomontade. Et là encore, il fait mouche.
J’étais comme j’aime à l’être parfois : lamentable d’ennui et de désillusion. Un peu fourbu. Je me suis retiré dans les méandres encaustiqués d’une pièce de viole. Le ciel est craquelé, il s’étire dans la pénombre. Je me suis emmitouflé dans les heures creuses de l’automne. Ainsi vont les belles arabesques. Ma vie est en ordre et le bonheur, dans son vase, doucement coloré.
« Ainsi vont » – L’atelier. Nicolas Bleusher (29 septembre 2021)
Merci pour ta fidélité, Matoo !
Je t’en prie.