Orpheus, dans ce post, explique en ce 1er mai comment une entreprise alsacienne a proposé à des employés licensiés d’aller travailler dans la filiale roumaine pour 110 euros par mois. Consternant.
Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).
Orpheus, dans ce post, explique en ce 1er mai comment une entreprise alsacienne a proposé à des employés licensiés d’aller travailler dans la filiale roumaine pour 110 euros par mois. Consternant.
Il faut quand même ajouté que le « SMIC » en roumanie est à 100
je crois pouvoir dire qu’il y a OBLIGATION légale de proposer un reclassement dans une usine du meme groupe en cas de licensiement. C’est la LOI française, eh oui……
D’après les articles, c’était une proposition qui venait alors que les possibilités de reclassement local étaient épuisées. On ne peut donc pas exactement jeter la pierre à ce mec, je pense que c’est plus un problème de forme et dans l’absolu de « philosophie ». Mais cela pose bien pour moi la problématique du « dumping social » en Europe.
Certes, mais cette question des délocalisations (qui tient aussi beaucoup du fantasme à partir de cas qui, s’ils ne sont pas isolés, sont bien spécifiques) est indépendante de la question de la Constitution Européenne. S’en servir comme un argument pour voter « Non » à la Constitution est partiel : on peut tout aussi bien s’en servir pour défendre le « Oui » à la Constitution.
Ce qui démontre ainsi que la Constitution est bel et bien indépendante de ces débats qu’on essaye de lui greffer. Et, ça, c’est dommage, parce qu’on passe complètement à côté des vraies questions que pose la Constitution.
Matoo : que d’honneur ! :-Þ
Tu as en tout cas très bien cerné le problème. Question de philosophie et de « dumping social ».
Urobore : Oui, cette anecdote est adjacente au TCE. Oui, il ne faut pas se limiter à cela pour justifier un Non.
Ceci peut être une conséquence fâcheuse d’une suite d’engrenages pas très bien ou peut-être trop bien huilés de libéralisme à outrance.