Suivi de Jeux de paumes, d’Alan Bennett.
Ce petit bouquin (172 pages) est composé de deux nouvelles d’égale longueur et so British. Etant particulièrement féru de cet humour glacé et acrimonieux de nos îliens (non non non, je n’ai pas dit aliens) voisins, je l’ai lu très vite et ai beaucoup aimé le ton irrévérencieux de cet écrivain.
La première nouvelle narre les mésaventures d’un couple de bourgeois qui, rentrant de l’opéra, découvre leur appartement COMPLETEMENT vide (moquettes et luminaires inclus). La perte de leur environnement et de leur histoire provoque bien des bouleversements et remises en question… Mais c’est surtout le fin mot de l’histoire qui est très drôle et ironique.
La seconde nouvelle est encore plus grinçante. Il s’agit de l’enterrement d’un masseur que tout le gotha de Londres a connu (acteurs, écrivains, éditeurs et même évêque !!), et aprécié mais pas que pour ses talents de masseurs. Le récit de la messe de commémoration par un curé, aussi un de ses anciens « clients », sème la confusion et le trouble parmi ce public qui est aussi quelque peu appeuré par les circonstances de la mort prématurée de cet altruiste chiropracteur.
Je viens de le lire aussi, et j’ai adoré cette touche caractéristique de british humour.