Le Roncier, qui est un blogueur cher à mon cœur, a longtemps blogué et milité et journalisé sur la lutte contre le VIH, et parfois son propre VIH à lui. Après des années à vivre avec le virus et forcément s’imaginer tous les impacts liés à cela, tout en étant de plus en plus relax à ce sujet, il se découvre aujourd’hui des problèmes cardiaques. Entre inquiétude, ironie du sort et remobilisation, il écrit un magnifique article de mise à distance et d’emplafonnement non simulé (en oxymoron donc
).
Ces derniers temps, j’avais oublié que j’étais un assemblage miraculeux de cordes, de tuyaux et de sentiments trop puissants, et qu’on ne guérit jamais d’être en vie, parce que la machine est le fantôme. Tout petit vaisseau de rien du tout, qu’on amarre du mieux que possible à la lumière des autres, une merveille éphémère, monstrueuse et sensible, terriblement fragile. Je sais qu’il n’y aura pas d’autre corps, il n’y aura que celui-là, avec son hôte dompté, avec ses douleurs et son gras, avec ses bulles dans les ventricules.
Le fantôme dans la machine (Le Roncier)

Oui, hein ?
Oui !
Merci beaucoup mon chat !
Des bibis.
C’est très très très beau, l’extrait. Ça me fait penser que je n’ai pas été le lire depuis longtemps
Les flux RSS !!!
Ce qui me touche beaucoup aussi c’est cette petite phrase « Mais aujourd’hui, le VIH m’a sauvé la vie. »
Eh oui, contre toute attente, c’est une sacrée ironie du sort.
Merci au Roncier pour son très beau texte et à vous pour nous l’avoir fait découvrir. Courage à Charles. Je croise les doigts pour que tout se passe bien pour lui.