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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Iwak #11 – En-cas (Snacks)

Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.

En 1975, mes parents ont passé trois semaines de vacances en Bretagne, en plein mois d’août, pour la première fois de leur vie. Trois semaines à Pouldreuzic, dans le Finistère, la ville natale du célère manufacturier de pâté : Jean Hénaff. Trois semaines de flotte !! Mais genre non-stop !! Cela a développé en eux une haine assez viscérale de la Bretagne, et il ont alors juré de ne plus jamais y remettre les pieds.

Mais voilà, ce jeune couple de 25 ans, avec un enfant en bas-âge, devait bien occuper ses journées pluvieuses. Alors ils décidèrent de procréer de nouveau, pour tuer le temps, entre deux tartines de pâté, et le biberon du petit dernier. Et c’est ainsi que je naquis neuf mois plus tard à Pontoise dans le Val d’Oise. Et toute ma vie, je serai attiré par la Bretagne et les bretons !!! Hasard ? Bien sûr que non, c’était le destin, tel le saumon qui retourne au lieu de sa conception ! ^^

Mes parents ont une anecdote sur ces vacances que j’ai entendu mille fois. Il y avait dans le village un café tenu par deux vieilles bretonnes bigoudènes qui portaient la coiffe traditionnelle. Vous savez genre Tipiak-Pirates quoi ! Et mes parents demandèrent un jour s’ils pouvaient avoir des sandwichs pour aller se promener (entre deux averses).

– Des quoi ?? Des sanduiches ? Des sandouiches ? Sandouitches ? Kécésséça ?
– Vous savez du jambon et du beurre et deux tranches de pain ?
– Aaaaaah, vous voulez des casse-croûtes ?? Bien sûr qu’on peut vous faire des casse-croûtes.

Et apparemment, ces casse-croûtes étaient vraiment fameux, tant d’ailleurs qu’ils en parlent encore.

On parle tout le temps de sandwichs, et je me rappelle qu’en effet le mot « casse-croûte » était beaucoup plus commun et usité quand j’étais gamin. Et j’adore ce mot composé, je le trouve super beau et drôle, et tout en relief avec son petit accent argotique.

Je milite dorénavant pour le retour du casse-croûte !!!

  • Hmm, pour moi le casse croute est plutôt un petit pique-nique, pas juste le sandwich, c’est du moins comme ça que gamin je l’entendais. Ma mère préparait le casse croute pour la route : sandwichs, oeufs durs, sauciflard… Ceci dit, j’aime bien le mot « casse-croute », il a cette sonorité nostalgique de l’enfance ;-)

    • Pour moi également, et oui le casse-croûte c’est par définition pour moi un truc rustique fait à la main pour manger « sur le pouce ». Et aujourd’hui ça perdure surtout pour moi avec la forme « on va casser la croûte » pour dire manger rapidement un petit truc typiquement sur une aire d’autoroute lors d’une transhumance. :sourire:

  • Jadis , ici les mineurs allaient à la fosse avec leur briquet (casse-croûte ) .A leur retour , ils ramenaient à leurs enfants « du pain d’alouette  » , les tartines qu’ils gardaient pour leurs petits car la misère était grande et la pitence rare . Mon père me l’a tellement raconté, il s’en faisait un régal de ce pain !

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