Il suffit de gougler un peu Henrique Oliveira pour constater que sa spécialité ce sont bien les monstroplantes (Diskor n’est pas loin !)1, et donc il a pu s’en donner à cœur joie pour cette édition du Voyage à Nantes, qui est sous le signe des plantes et autres réminiscences arboricoles. Là c’est sans doute une des œuvres les plus emblématiques et tape-à-l’œil de cette saison, car on est sur une installation très volumineuse et impressionnante.
On a donc cette branche nue qui a l’air d’avoir poussé à travers les pavés de la place Graslin et dont les tiges, racines et radicelles vont ainsi se développant et rampant jusqu’aux colonnes du théâtre. Effet waouh garanti ! Et ça fonctionne aussi plutôt pas mal de nuit !
- Référence et clin d’œil fortement ciblés vers la Génération X. ↩︎