Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.
Une fois n’est pas coutume, mais ça fait plusieurs fois que je le fais, j’ai ajouté le mot en anglais, car, même si la traduction est correcte, on a plus de nuances et de précisions avec le mot d’origine. Je rajouterais au mot wander, des notions de flânerie et d’errance, et c’est valable aussi bien sur le plan matériel que mentalement selon moi. Et cela m’inspire.
Car la promenade est une activité que j’aime beaucoup, et on adore se balader ou randonner en vacances avec mon chéri, mais en l’occurrence je « wander » dans d’autres circonstances. Or ce genre de promenade, sans objectif autre que sortir et errer sans but précis, est vraiment un truc qui m’est familier. Et c’est une activité éminemment solitaire qui consiste à sortir à pied ou en vélo, et à parcourir une certaine distance (mais en réalité je peux rester à 5 minutes de chez moi sur les bords de Loire, comme je le faisais près de la Seine à Paris), et sur le chemin laisser vagabonder ses pensées.
Ce sont des moments importants pour moi, à la vertu presque méditative, qui me permettent de me recentrer, de me détendre énormément, d’écouter des musiques que j’aime et qui vont me mettre dans tel ou tel sentiment, et de revenir au bercail un peu plus serein. J’aime autant les errements dans la forêt de Clohars-Carnoët où c’est désert et on entend que le bruit du vent dans les feuillages, que les vagabondages où l’on se perd dans un Tokyo bruyant et sur-animé en écoutant de la musique avec de bons écouteurs à suppressions de bruits externes.
J’aimerais arriver à accepter l’errance, au lieu de rester sur les sentiers balisés. Mais je partage l’idée que la marche en solitaire est une activité apaisante, un moyen de se ressourcer.
J’aurais dû être plus précis, car en réalité moi aussi je reste sur les sentiers balisés pour me sentir particulièrement serein et pour vraiment avoir l’esprit qui vagabonde. Quand je me perds sciemment ou vais à la découverte de nouveaux chemins en mode sérendipité, j’ai une petite anxiété qui m’empêche de vraiment penser en automatique, mais j’aime bien aussi cette petite tension intérieure.