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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

La Huitième femme de Barbe Bleue

Ah que j’aime ces salles de cinéma du cinquième arrondissement qui propose de vieux films comme cela, et les comédies de Lubitsch sont indéniablement immortelles ! D’ailleurs j’ai pas mal halluciné en constatant que la salle était pleine pour découvrir ou redécouvrir ce film de 1938 avec Claudette Colbert (une française qui a été élevée et a vécu aux US) et Gary Cooper.

Je suis féru des comédies américaines des années 40 et 50 (environ) comme celles de Capra, Cukor ou même Minnelli, et je ne pensais pas que je rirais autant à celle-ci. Maintenant il faut absolument que je vois le « To be or not to be » de Lubitsch dont je ne connais que la version de Mel Brooks.

Ce film est une succession de situations burlesques, jeux de mots loufoques et personnages vraiment drôles. En outre, le fait qu’il place son film sur la côté d’Azur et qu’il caricature avec beaucoup d’humour (et sans être acide) une facette « française » nous rapproche énormément de cette oeuvre américaine. On assiste à une confrontation USA/France avec Gary Cooper, millionnaire boursicoteur plutôt rustre, et Claudette Colbert, fille d’un aristocrate désargenté qui se fait expulser de sa suite de luxe. Clairement détachée des sujets de dissension actuels entre les deux pays, la comédie au contraire exalte les petits travers des uns et des autres avec cocasserie. Gary Cooper qui en est à sa septième femme arrive à épouser Claudette Colbert, dont il est tombé éperdument amoureux dans un magasin de confection, mais cette dernière va lui en faire baver des ronds de chapeaux.

J’ai été aussi épaté par la légèreté de la comédie, et par le fait qu’en 1938, on puisse voir des femmes ainsi dénudées, et évoquer des remariages à gogo, des femmes célibataires mais ayant des aventures, des adultères dans une optique comique etc. Et je me demandais si le petit côté suranné de ces comédies n’est pas aussi une des choses qui me font les apprécier. A se demander si « Quand Harry rencontre Sally » sera dans 50 ans, une de ces comédies que les générations futures apprécieront ?

La Huitième femme de Barbe Bleue

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