MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Montgallet connection

J’avais mes écouteurs sur les oreilles en quittant la station de métro hier. A peine ai-je atteint la surface, que cette musique commence à me titiller les tympans :

Et voilà que je débarque à 16h30 un samedi après-midi dans la fameuse rue Montgallet. En quelques secondes, je suis plongé dans l’ambiance. Je suis sûr que cet endroit doit faire partie des guides de voyages à Paris. Il n’y a que là qu’on trouve une atmosphère pareille.

J’ai commencé à faire comme tout le monde, c’est-à-dire regarder les devantures des magasins d’informatique et surveiller la promo la plus intéressante sur le produit qui m’intéresse. Pour ceux qui l’ignorent, la rue Montgallet (au métro Montgallet) est une rue où l’on peut trouver des revendeurs de matériel informatique à environ tous les numéros. En bas de la rue, se trouve la grande surface « Surcouf » qui a attiré tous ces petits magasins spécialisés, dont la quasi intégralité sont tenus par des asiatiques, qui vendent moins cher les mêmes ustensiles de cuisineware. ;-)

La rue pullulait de monde et il fallait parfois faire la queue pour pénétrer dans certains endroits. J’adore cette ambiance dingue avec des centaines de milliers de geeks qui arpentent le pavé à la recherche du composant le moins cher ou le plus innovant. Et il est vrai que ce n’est pas toujours à la portée du néophyte. En effet, on peut vite être effrayé par le fait qu’il ne s’agisse pas de magasins tout proprets avec des vendeurs qui rassurent plus qu’ils ne conseillent, et des monceaux de pièces détachées électroniques du sol au plafond. On achète d’ailleurs des composants de marque lambda dans des sachets génériques avec une facture dont la garantie ne s’étend pas au-delà de l’après-midi. Les gens à qui l’on doit s’adresser ont souvent une attitude un peu revêche, et on doit s’exprimer en termes techniques et précis sous peine de passer pour un simple béotien en informatique.

Et cette musique qui résonnait entre mes deux oreilles et qui me faisait me croire dans un autre monde. De magasins en magasins, je surveillais les prix, tentais d’avoir l’oeil sur la promo alléchante, et surtout je fantasmais sur tous les autres trucs que je mourrais d’envie d’acheter. Je suis rentré plusieurs fois dans des boutiques avec l’air de savoir et de maîtriser alors que j’étais complètement paumé dans les normes, standards, marques et caractéristiques.

Et au bout de cinquante mètres, je ne savais plus comment je m’appelais, je me suis dit qu’il était temps d’arrêter de jouer les auches, et d’acheter ce putain de disque dur de merde. Je suis rentré dans la première boutique au hasard, j’avais bien mémorisé le titre complet du bidule que j’avais vu estampillé sur la façade. Je l’ai demandé sans trop bafouiller, on me l’a alors apporté dans son petit sac anti-statique. Je l’ai payé.

J’ai prié pour avoir choisi le bon truc, pour ne m’être pas trompé sur une norme incompatible avec mon matos ou je ne sais quoi. Mais nan, ouf, ça marche !

J’adore cet endroit.

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