Ce bouquin de Serge Joncour a gagné le prix France Télévision de l’année dernière. C’est le type de bouquin écrit pour le cinéma ou la télévision, pas transcendant mais pas mal. Un livre français bien écrit et à l’histoire assez incisive qui finit par bien prendre le lecteur. Mais j’ai été très déçu par la fin du roman qui est trop elliptique pour moi. Je n’ai pas compris le fin mot de l’histoire, et du coup je reste sur ma faim.
L’intrigue se déroule sur l’île de Bréhat en plein été (vers le 14 juillet). Une famille de vignerons attend le fils prodigue, Philip, qui tous les ans s’occupe d’un feu d’artifice qui défraie la chronique sur toute l’île et le continent. Au lieu de Philip, c’est Boris qui débarque. Ce dernier se dit un pote de chambrée du jeune homme (qui était en pension) et qu’il doit le rencontrer chez ses parents. Boris conquiert rapidement toute la famille autant par son charisme viril et enjôleur qui ensorcelle les femmes (les deux filles et la mère), comme le père. Le mari d’une des frangines est tout de suite suspicieux, et se heurte hâtivement au jeune homme. C’est dans cette ambiance très franchouillarde, qui ressemble à un film de Chabrol, qu’une intrigue des plus étranges se noue, et se dénoue d’une manière encore plus insolite.
J’ai aimé l’écriture nette et affirmée de l’écrivain, ainsi que la manière dont il a distillé un suspense bien efficace. Mais cela reste trop un script pour moi, avec cette fin qui m’a vraiment dépité.
uV ?
cher Matoo,
puisque tu nous y encourage, je me permets de pointer une petite faute à la fin de ton billet : le mot « scipte » (avec un « e ») désigne « une » scripte, profession bien connue sur les plateaux…en revanche il me semble que le mot « script » au masculin (qui vient de l’anglais script – scénario) ne prends pas d' »e »…voilà! ;-) (normalement je ne t’aurais envoyé ceci incognito par mail mais je n’ai pas trouvé de lien sur ton mail sur ce blog…donc sorry cette incorrection…)
Pô de problème ! :-) Et c’est vrai que mon mail était sur chaque post du temps de b2,
mais plus maintenant, il faut donc que j’y remédie !! Merci.