J’ai lu cet article édifiant sur « Le Monde Informatique » de la semaine passée. Je pensais pourtant que le « Privacy Act » était une institution aux US, défendue par leurs bataillons de lobbies, et que sur ce point nos amis outre-atlantique étaient des champions. Et bien, tout se perd, voilà
qu’ils se font blouser comme tout le monde. On remplace un système de flicage national (TIA) dénoncé par le « Privacy Act » par un système privé sous financement public (une assoce) et hop, le tour est joué ! De surcroît, ils ont nommé le système : MATRIX, de quoi donner la chair de
poule.
Néo, viens nous (me) sauver !!!!!
(nan pas Morphéus, j’ai dit : Néo. Putain c’est pas compliqué. Néo ! N, E, O ! Et vous avisez pas de me ramener Tinity non plus, ça ne m’intéresse PAS !!!)
Quand on fourgue des missions régaliennes à des entreprises privées c’est le début de la fin. A quand la gestion optimisée du parc d’ogives nucléaires? Ah c’est déjà fait? euh nan hein? :mur:
il n’y a qu’à exporter qqch aux US pour être fiché, même plus besoin d’y « passer » :
http://www.fdaregistrar.com.
Si tu ne signes pas, tu ne peux plus rine leur expédier / vendre. Le moindre vendangeur (potentiellement terroriste s’il s’appelle qqch du genre « pas de chez nous ») doit être déclaré si le domaine viticole où il a bossé 1 fois exporte aux USA.
En tant que logisticien avec des clients aux USA, j’ai dû fournir un extrait de casier judiciaire vierge :)
Pas beau, le pays des libertés ?
Jann.