Iwak c’est Inktober with a keyboard, et là je rattrape comme j’en ai envie la version 2022, donc quand je veux, et ce dont j’ai envie. Hu hu hu. (Fuck la vie !!)
C’est marrant je regardais par hasard mes archives d’il y a tout juste vingt ans, et je suis tombé sur un post qui citait le mot du jour. Et ça m’a tout attendri de relire ce moment où mes parents m’insupportaient déjà (mais ce ne serait pas des parents sinon), et ma maman avait récemment emménagé dans la maison de ma grand-mère, juste après le divorce d’avec mon père, mais cette maison était et demeure mon nid malgré tout.
Dieu sait que c’est compliqué en ce moment avec ma maman, et je n’ai pas envie de m’en éloigner plus, mais… c’est compliqué.
Il y a vingt ans tout juste c’était aussi ce post fabulé et fantasmé de ma rencontre avec Freaky ou celui-ci qui m’avait valu bien des témoignages pour un phénomène dont on ne parlait étonnamment pas du tout !! Et à l’époque, ça se lâchait dans les commentaires, les réseaux sociaux n’existaient pas encore. Nous étions la hype baby !!!
Mes nids ont été aussi des lieux importants pour mon équilibre et mon épanouissement, j’en avais parlé déjà en 2004 avec cette vraie fixette sur mon petit onzième arrondissement. Sachant que j’ai réussi ensuite à transformer l’essai avec mon chérichou à Ménilmontant, puis Sentier en changeant carrément d’arrondissement (oouuuuuuh). Et puis Nantes depuis trois ans, où je me sens vraiment à la maison, même si la maison de Clohars-Carnoët a aussi ses atouts et est maintenant chargée de bons souvenirs et d’une bonne énergie nidificatrice.
Je revois aussi cette page de mon journal de février 1998, il y a donc 27 ans, où je faisais des résumés par mois… C’était mon tout premier appartement à Paris !

Et cette phrase collector à propos de Thomas dont j’étais loin de m’être sorti de la tête et du cœur :
La continuité dans mon attitude envers lui : Je le hais pendant un temps, puis je l’aime à mourir ensuite. Mais c’est mieux qu’avant, je ne faisais que l’aimer.
(J’avais pris cette photo à Osny, à deux pas de chez ma maman, il y a quelques années, j’aime bien les pies. )
Ahhhhh les mamans… La mienne est morte en juin dernier, et je ne sais toujours pas comment expliquer notre relation ni ce que je ressens à propos de la vie qu’on a vécue ensemble et pas ensemble. Je sais juste que j’aurais aimé mieux la comprendre quand j’étais beaucoup plus jeune, quand on aurait encore pu changer le cours des choses. Je te souhaite de parler avec ta maman, de tout et de rien :)
Oh c’est pas la cata non plus, mais ça dissone de plus en plus quoi, et ça me rend triste.
Pas facile, les relations avec une mère. Mais, je m’en suis rendue compte quand la mienne est morte (et donc, trop tard), personne ne nous aimera jamais autant que notre mère…
Les pies sont de beaux oiseaux, mais elles ne savent pas chanter; leurs cris sont affreux.
Je ne lâche pas l’affaire pour autant, et on continue à super bien s’entendre. Mais « c’est plus comme avant » quoi.
J’ai un vrai truc pour les corvidés !!