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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Le Monde du bout du monde

Je n’avais jamais lu de roman de Luis Sepúlveda, mais j’en avais beaucoup entendu parlé. Ce petit bouquin m’a fait beaucoup d’effet, tant il est bien écrit, et possède un souffle épique intense et authentique. L’auteur est un activiste écolo bien connu, et un chilien qui a subi les répressions du régime de Pinochet, et des années de prison conséquente à son engagement politique.

« Le Monde du bout du monde » est un tout petit livre qui se lit en quelques heures, il raconte une histoire assez incroyable. Un journaliste chilien exilé à Hambourg (donc l’auteur) est impliqué dans une sombre affaire de navire japonais qui chasse illégalement la baleine dans les zones australes au sud du Chili. Il est envoyé par Greenpeace pour enquêter sur le sujet, et retrouver un étrange capitaine Nilssen. En parallèle, l’écrivain se souvient de son adolescence au Chili, et de sa découverte initiatique de cette région extrême à la faune fascinante, après avoir lu « Moby Dick ».

Le roman possède vraiment un style et une plume remarquables, je l’ai dévoré en partie grâce à ses indéniables qualités littéraires. Et puis il y a aussi ce thème de la nature, de l’aventure et la découverte de mondes sauvages et menacés, avec des personnages épiques, et des événements qui rapprochent finalement l’ouvrage d’une grande fable poétique. Il est difficile de le quitter lorsqu’on l’a commencé, car une fois happé, je voulais savoir la suite, et surtout je ne me lassais pas de dévorer cette superbe écriture et histoire.

Un bouquin qui me donne terriblement envie de lire les autres productions de cet auteur ! Il donne aussi envie de s’en aller voyager, et profiter un peu de la nature avant qu’on ne la bousille complètement, et nous avec. Malgré le côté « emphatique » délibérément activiste ATTAC/Greenpeace, on ne peut être que touché par un récit aussi clairvoyant, beau et résolument crédible.

Le Monde au bout du monde - Luis Sepúlveda

  • Le côté « emphatique », comme tu dis, mis à part, je peux te conseiller « Un nom de torero ». L’action se déroule agalement entre Hambourg et le Chili, mais le trait est plus cynique, un peu roman noir… De peu mon préféré.
    Sinon, pour le côté nature, quoique plus centré ur l’homme que sur les actions de groupe, « Le vieux qui lisait des romans d’amour » est réellement une belle fable, assez poétique. Bonne lecture :p

  • Heu si j’en crois la couverture que tu as mise c’est « le monde du bout du monde » et pas « au bout du monde »…
    Sinon ce petit résumé me parle… ça tombe bien je vais à la keufna ce soir ! Merci !:-)

  • Ce livre et tro super , pasionan il a bcp d’emotion ci quand o lit selivre , dans se livre on est proche de la realité, de se qui se passe tout les jour, j’ai bien aimé la parti avec le bâteau fantôme s’été tro bien :| :!:

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