Avec un titre pareil et un résumé alléchant, je pensais que j’allais me régaler de textes croustillants et d’acteurs à la verve bradshawienne (sans rapport avec ce cher blogueur Bradshaw, le seul, le vrai, l’unique !). En fait, j’étais invité par l’ancienne locataire de mon appartement, qui me l’avait fait visiter suite à l’annonce. Nous avions vite sympathisé, et puis je lui ai rendu service en évitant qu’elle se fasse barboter sa caution sous de fallacieux motifs. Du coup, on a bu quelques verres ensemble et on s’entend assez bien. Elle est un peu – beaucoup – barrée mais je l’aime bien.
On a vu cette pièce au Théâtre Rive Gauche vers Montparnasse. Il s’agit de quatre comédiens, deux femmes et deux hommes qui sont deux paires d’amis de Chicago. Le décor est unique et figure à la fois les appartements des uns et des autres, ou tout autre lieu (un bar, un bord de lac). Les deux hommes sont avant tout collègues de bureau, Bernie et Dan, avec un bellâtre plus âgé, tchatcheur et tombeur de ces dames, l’autre est un éphèbe totalement « Rhaaaaaaaa lovely » (sérieux, j’ai failli me faire dessus), qui est plus dans la romance et qui écoute bouche bée les aventures sexuelles rocambolesques (et affabulées) de son compère. En parallèle, les deux femmes qui habitent ensemble, Déborah et Joan, représentent plutôt pour l’une la jeune femme dans le vent, autonome et malgré tout à la recherche du bon type, et l’autre la femme plus âgée et désillusionnée, un peu frustrée et contrite (lesbienne ?).
La pièce se compose d’une trentaine de saynètes très brèves où l’on suit le parcours des personnages, et notamment l’idylle naissante de Dan et Déb (yeah man !). Ces sketchs sont censés être drôles et très ironiques ou grinçants, sur la pseudo-révolution sexuelle et le fait que l’on se nourrit d’illusions en pensant que les rapports hommes-femmes ont changé. En fait, ce n’est pas très marrant. On sourit certes un peu, mais il y a quelque chose de bancal qui ne passe pas du tout. Je pense que cela vient en partie du texte, en partie des comédiens. Les deux ne sont pas complètement mauvais, mais pas non plus assez bien ficelés et convaincants pour que la mayonnaise prenne. Du coup, je reste mi-figue mi-raisin.
En fait, au début je trouvais que les textes étaient pas mal, mais que les acteurs n’étaient pas du tout dedans. Puis à mesure que l’intrigue se construit et que les personnages se précisent, j’ai plus apprécié le jeu de chacun, et alors c’est le texte qui m’a un peu déconcerté. Un rien de misogynie et d’homophobie qui a du mal à passer bien sûr, mais aussi une incohérence globale avec des intrigues mal commencées, et même pas terminées qui m’ont laissé une impression malaisée de l’ensemble.
Les deux comédiens avec le plus de bouteille(Stéphane BIERRY, Nathalie CORRE) ont fait montre d’une meilleure interprétation que les deux autres (Patrice COSTA, Anne LOIRET), mais je ne veux pas non plus leur jeter la pierre, parce que je crois que vraiment les dialogues bancals et une mise en scène moyenne ne les ont vraiment pas mis en valeur.
Du coup, j’ai été obligé de mater le beau gosse pendant toute la pièce en me disant : « putain qu’est-ce qu’il est beau », et comme on le voit de plus en plus déshabillé, jusqu’en tenue d’Adam (et doté d’une bonne teube aussi en passant), cela a suffi à me mettre de bonne humeur ! :langue:
au moins tu trouves toujours un point positif un peu partout!!! coquin va !!!:langue:
toc-toc, si je peux me permettre:
§3, sketchs sont censés (supposés) et non sensés (avoir du bon sens)
§3, quelque chose de bancal (mais une chose bancale)
§3, mi-figue, mi-raisin
dern §, cela a suffi.
valou. euh, si tu peux effacer ce comm…j’ai l’impression d’être vraiment casse couilles ! ;-)
Aheum… en fait, comme j’ai toujours dit, vous pouvez aussi m’envoyer cela par mail ! Arfff. Mais sinon c’est vraiment bienvenu, je n’aime pas savoir que ce que j’écris est plein de fautes grossières ! Donc merci !!! ;-)