Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.
J’ai toujours tripé sur notre vision judéo-chrétienne ultra flippante des démons, et du Démon suprême bien sûr, celui qui Porte la Lumière, en comparaison à celle des japonais, notamment les yōkai, totalement intégrés à leur folklore. On y trouve autant de trucs malfaisants que d’esprits assez bénéfiques, comme les petits kodama adorables de Princesse Mononoke, ou le terrifiant Kyûbi de Naruto : le renard à neuf queues.
J’avais beaucoup aimé aussi la notion de « daemon » dans le film adapté des romans À la croisée des mondes, avec des animaux qui incarnaient l’âme des humains et qui vivaient à leur côté, et étaient inséparables. De la même manière, le daimôn de Socrate est une sorte de Jiminy Cricket, une muse intérieure, qui peut nous guider, nous inspirer et nous rassurer.
Bref, je réhabilite la notion de démon.
Oui, oh oui, revenons aux démons qui ne sont pas chrétiens, ils sont tellement plus sympathiques!
Mais oui c’est très similaires aux fantômes ou aux revenants chez les japonais. Ce sont plutôt des êtres parfois tourmentés, mais qui sont la plupart du temps assez sympathiques et même aidants.
Tout pareil, vive les petits démons qui tirent les pieds des fées.