Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.
Je me souviens assez difficilement de mes rêves, mais de temps en temps il y a des trucs marquants, et je retiens au moins une idée ou une impression. Dans mon enfance, je me souviens très bien de deux tendances précises. Il y a d’abord eu, et ça date vraiment des années de primaire, quelques rêves fondateurs qui avaient trait au fait de voler. Le processus était toujours le même, j’étais dans un espace naturel avec de l’herbe et des arbres, et je courrais jusqu’à trouver la capacité à m’envoler.
Suite à un tout premier rêve et envol réussi, je me rappelle avoir nourri un sentiment de bonheur et de joie tel, que j’ai ensuite chercher à renouveler cette expérience nuit après nuit. Et pendant une bonne dizaine d’années, et plus, j’ai atteint une poignée de fois cet objectif. Cela a pris plusieurs formes et modus operandi qui ont évolué avec le temps. Il y avait presque toujours cette concentration nécessaire, et comme une période méditative intense qui permettait de me donner cette capacité aérienne. Pendant un moment aussi, c’était systématiquement des rêves d’envol de nuit, je galopais le plus vite possible dans le jardin de mes parents (à Berville), et j’arrivais à m’élever et à planer sur d’assez longues distances pour atteindre la forêt (qui était au fond du jardin, derrière le pré aux vaches). Ensuite je passais d’arbre en arbre en flottant dans la canopée, et c’était une sensation assez fabuleuse.
Le meilleur souvenir de rêve en revanche reste celui des Chevaliers du Zodiaque. C’est plus un truc du collège ça, la cinquième je pense. Une nuit j’ai rêvé que je revêtais l’armure du Sagittaire, et juste ce moment de bondir dans les airs, et d’avoir l’armure qui explose en morceaux et qui s’attache à moi, pièce par pièce, avaient été un songe presque parfait. J’ai souvent essayé de refaire ce rêve par la suite, mais damned ce n’est jamais arrivé une seconde fois.
Après je pense que les meilleurs rêves que j’ai eu étaient ceux qui m’avaient valu de polluer mes nuits. Je sais que c’est un truc qui est censé être le moment l’adolescence et que tout le monde ne le vit pas. Ce n’est pas arrivé très souvent, car il suffit de se tripoter un peu pour que ça n’aille pas jusque-là. Mais en réalité, encore aujourd’hui, si je suis abstinent pendant quelques jours (ce qui est très très rare ), je vais commencer à avoir des rêves de plus en plus chargés en érotisme, et je peux encore de temps en temps me faire dessus comme au bon vieux temps. Hu hu hu.
Moi je fais des rêves très bizarres, loufoques, absurdes et plutôt trash dans l’ensemble
.En tout cas, bravo de te souvenir de rêves si lointains !!
Ah oui c’est rare de m’en souvenir, mais alors c’est marquant !!!
Ah chouette, tu le fais aussi !
Je ne me souvenais jamais de rêves érotiques et puis il y a quelques années j’ai commencé à rêver de garçons. C’est fou !
Comme c’est fou et salutaire !!