Pascal le raconte, et c’est vrai qu’au début je trouvais cool cette idée de poursuivre l’article par la lecture de quelques commentaires de lecteurs éclairés. A présent, c’est le plus souvent la foire à l’empoigne et un concours de clichés, accompagné d’une telle profusion de n’importe quoi, que ça ne sert plus à rien du tout, sinon à s’agacer ou pleurer sur le niveau des internautes.
Surtout que dans certains cas (comme celui d’un grand quotidien du soir) on ne peut commenter que lorsqu’on est abonné. Dans beaucoup d’autres pays et d’autres publications, chaque article est accompagné d’une adresse mail pour joindre l’auteur, ce que je trouve vraiment formidable. Si ce quotidien faisait de même, j’aurais pu prévenir l’auteur malheureux d’un très mauvais article paru il y a quelques mois que le gouverneur de l’État de New York se nomme Paterson et non Peterson. Grosse gaffe quand même pour un journaliste.
C’est non seulement affligeant, mais surtout très souvent d’une telle indigence. Comme si cela ne servait que de défouloir au « pire du pire ».
Je suis bien d’accord : la plupart des commentaires sont consternants et, qui plus est, lancés sur un ton comminatoire (« quand comprendrez-vous que… »).
ça dépend des journaux surtout : sur rue89 par exemple, y a souvent des commentaires assez éclairants justement, mais faut trier
C’est bien vrai, les commentaires, le plus souvent y servent à rien, y disent que des conneries, et d’ailleurs, moi qui en fait souvent, je remarque bien que je dis que des conneries aussi.
J’ai trouvé il y a quelques semaines un groupe Fessebouc « contre les commentaires sur le web 2.0 ». Au début ça m’a choqué, comme démarche, mais il faut bien admettre que le « niveau », bien souvent, est assez affligeant.
A la limite, sur Public.fr, ça « passe », mais sur des sujets plus sérieux c’est plus agaçant qu’autre chose. Faut-il pour autant supprimer le principe des commentaires ? Je ne le crois pas.
Faut déjà être tordu (ou enchainé à son poste de travail) pour lire la presse en ligne…alors que le premier plaisir de lecture de la presse, c’est le papier, son odeur, son toucher, le son qu’il produit en tournant les pages…
Et comme même le courrier des lecteurs de Télérama m’agace souverainement de suffisance, d’arrogance, de bêtise mal dissimulée par de l’humour à deux balles ou des envolées pseudo intello… imaginez ce que je pense des commentaires des lecteurs « en ligne » de Libé, le Monde ou le Figaro!!!
Pareil !
Mais pour l’odeur du papier, tu repasseras !!! pas pied peut être serait plus approprié. D’ailleurs, l’odeur dégoulinante de sarcasme est-elle plus forte dans l’article ou dans les commentaires (des fois)? Me demande… p’tain, suis tombé dans le piège du commentaire…
En passant, merci Matoo, tu relèveras la culture après Frédéric !!!
Bon, si j’ai bien compris : un bon commentaire est un commentaire logique, censé, argumenté, documenté, poli, correctement orthographié, gnagnagna, et si possible qui ne contrarie pas celui qui ne se considère pas comme étant con ?
Fallait me le dire qu’il y avait des règles, sinon j’aurais déjà commenter chez Pascal sans passer pour une merde :mrgreen:
Ce sont simplement les conversations de comptoir ou de machine à café qui maintenant s’exportent…
pas d’accord. quand alain duhamel balance une citation et se trompe d’auteur, il est normal que quelqu’un qui sache vraiment puisse rectifier sa source.
ex. : #coupat L’évangile selon Saint Coupat
et qu’on puisse aussi lui rappeler que c’est un communiste, Jean-Paul Sartre, qui a fondé le journal qui l’emploie. dont acte.
faut pas cracher dans la soupe. sauf si elle est dégueulasse.