MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

Etre bien chez soi

J’ai eu un mal fou à émerger toute à l’heure. Pourtant je ne me suis pas couché trop tard. J’ai encore cette crève qui me fait tousser, et je voulais rattraper un peu le déficit de sommeil de la semaine passée. Mais bon, j’ai finalement renoncé à la douce chaleur de la couette vers 14h, après avoir entendu sonner trois mon mobile (yeaaaah on m’aime ! arf).

J’ai ouvert les volets et une douce lumière d’hiver a baigné ma chambre. Je me sentais bien. Reposé, tranquille. J’ai humé l’air glacé de cette neigeuse fin de février, et j’ai refermé sagement la fenêtre. Je n’ai pas résisté à replonger sous la couette pour quelques minutes, à simplement regarder dehors à travers les voilages rouge orangé de la pièce.

J’ai réussi à me lever, j’ai mis mon peignoir, je suis péniblement passé de la chambre au salon. Cette luminosité est géniale. Mon regard s’est posé sur le bouquet de tulipes qu’un de mes convives m’avait ramené pour le dîner. Je suis vraiment une tapiole, j’adore les fleurs. Elles sont magnifiques et sont bien positionnées sur ma petite table. C’est parfait !

J’allume l’ordinateur, centre névralgique de mon nid qui délivre musique, télévision, images, radios, etc. J’ouvre le frigo pour constater la misère ambiante qui règne dans cet objet usuel. Mais je vois un plat que j’avais utilisé le soir du dîner. Resterait-il… ? Ouiiiii !

Je recueille délicatement les trois pâtisseries algériennes qui reste de mon dîner. Elles suintent le sucre et le miel. Lorsque je récupère la dernière pour la poser sur une petite assiette, un filet de miel blond retombe sur le plat, et j’en récupère quelques gouttes sur un doigt, que je glisse à ma bouche. Je dispose alors mes trois trésors sur l’assiette, un à l’amande, un aux noisettes et un troisième aux noix, que j’avais acheté à la « Bague de Kenza » rue Saint Maur, qui doit être une des meilleures pâtisseries algériennes de la ville.

Ainsi rasséréné par la délectable tournure que prend cette journée, je m’installe confortablement sur mon canapé-futon, je pose l’assiette aux mignardises à côté des tulipes. Il me manque quelque chose pour profiter convenablement de cette matinée d’après-midi. Je me lève, et réfléchis un peu à ce qui pourrait aller avec tout cela. L’évidence s’impose rapidement à mon esprit embué de sommeil. Saison 4, disque 2 de « Sex and the City ». ;-)

Me voilà donc paré à dévorer ce minuscule dessert aux noisettes qui doit à lui seul contenir l’intégralité des calories nécessaires à nourrir un homme pendant trois jours, mais au diable la raison. Dès lors que mes papilles commencent à faire fondre les sucs du gâteau, je succombe. « Oh putain que c’est bon ». J’enfourne rapidement l’intégralité et je goûte à ce petit moment de bonheur.

Ainsi la journée a commencé, et lorsque j’ai compris qu’il était déjà 15h et que je n’avais à peu près rien fait, j’ai eu un choc. Mais bon, c’est samedi. C’est bon d’être chez soi et de s’y sentir bien dans ses baskets.

Aaaaaaaaaaah, il faut que je parte, je vais être en retard (je me prends pour le lapin blanc moi en ce moment !) !!! :mrgreen:

Tulipes

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