MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

La tête dans les étoiles

Je suis rentré du boulot éreinté. Je me suis étendu quelques minutes sur mon lit, et plouf, sans même le réaliser, je m’étais assoupi comme un bébé.

C’est alors que j’ai rêvé. Un rêve dingue, un mec qui s’appelait Deubeuliou me propose de venir habiter avec lui à Boston. Et je dis oui. Je largue mon boulot et ma vie parisienne pour rejoindre ce mec. Le pire c’est que l’amour m’a déjà fait faire tellement d’énormités que je ne trouvais pas cela si énorme.

Au contraire même, je crois que plus le sacrifice était grand et fou et déraisonnable, et plus je me sentais vivre pleinement. Pleinement et sereinement.

Apparemment, j’avais même trouvé un boulot pour enseigner le français là-bas à nos amis ricains. Et juste quand je devais annoncer ma décision à Deubeuliou, le téléphone sonne. Dans mon rêve et dans la réalité. Dring. Réveil semi-comateux. Je me lève la tête dans le cul et je décroche. Bien entendu, c’était Claire Fontaine qui voulait me refourguer ses fenêtres sur mesure (ils passent dans mon quartier qu’ils disent…). Après quelques paroles polies, non je ne suis pas propriétaire, merci mademoiselle, au revoir et bon courage pour la suite. Je raccroche.

Et je retombe en arrière sur mon lit, la tête dans les étoiles.

  • Ouais, ça me paraît un conseil de bon aloi.

    Pasque pour rêver de Dabya à Boston y faut vraiment être crès crès crès crès crevé. Repose-toi! Encore, si un gars du nom de Bill (cravate rose, très clâââsse ce soir au JT) te demandait de venir vivre avec lui à New York, je dis pas, mais Dabya?!

  • Même s’il avait eu une touche d’érotisme plus flagrante, ton rêve demeurerait une réflection sur la difficulté de communication et les images erronées entre les Etats Unis et la France. Tu y exprimes et ton désarroi, et l’envie de faire quelque chose pour réchauffer l’atmosphère entre les deux contrées.
    Comme chacun, un psychanalyste te dirait que toi seul peut donner une signification à ton rêve, mais bon, voir un headshrinker n’est pas la chose la plus urgente de ton existence (by the way, please cheer up mate. You may be alone but you’re not lonely. As if.)

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