MatooBlog

Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

To be frank

Dimanche soir, j’ai larvé avec M. et A. (ben oui il est là tous les soirs à présent lol) devant des dvd. Hier soir, j’avais envie de voir des gens que je n’avais pas rencontré de visu depuis un certain temps. J’avais donc pris rencard avec N. et J., accompagné de sa copine S. et ensuite rejoint par une autre amie E. Nous sommes d’abord allés prendre un verre à côté du Féria Café, puis on est allé dîner au Japonais rue du roi de Sicile à deux pas.

A chaque fois que je vois J., et pourtant on se connait depuis 3 ou 4 ans maintenant, c’est mon franc-parler et surtout cette attitude quasi-provocatrice de dire ce que tout le monde pense mais n’ose le sortir par politesse ou retenu qui le fait rigoler. C’est autant faire un trait d’humour en étant graveleux que parler avec franchise et parfois sans tact. En effet, quand on doit dire « bite » ou « ah ouai et il a aimé se faire enculer comme une chienne ? » placidement et avec un flegme britannique, je suis toujours là. Et quand je pense qu’un ami fait une connerie, je lui dis même si je devine qu’il attend le contraire ou un soutient de convenance.

L’avantage c’est que ma droiture est reconnue de tous mes amis et le plus souvent apréciée. En outre, j’ai cette même lucidité crue à mon égard et ne supporte pas le camouflage, donc je reste malgré tout dans la même ligne de conduite pour moi comme pour autrui. Par contre, cela m’a déjà desservi, j’ai perdu une amitié fort prisée et je m’en veux encore de n’avoir su à l’époque me contenir, puisque c’est ce qu’il me demandait implicitement. Et c’est vrai qu’aujourd’hui encore, j’ai du mal à prétendre et à tartuffer simplement par amitié. Je vois au contraire dans ce reflexe de franchise et d’ouverture une manière naturelle de chasser tous les non-dits et de donner plus d’authenticité et de viabilité à une amitié sincère.

J’ai du trop souffrir gamin et ado d’être engoncé dans un système où on ne se disait rien pour ne pas se blesser ou ne pas choquer, ce qui au final provoquait beaucoup plus de dommages. Mais je me remets souvent en question sur ces domaines, car je sais que parfois je vais trop loin et que j’ai tort. Mon objectif n’est bien sur jamais de faire du mal, mais simplement d’optimiser la communication et de parasiter le moins possible les échanges amicaux. J’insiste sur le côté amical, car la politesse et les convenances sont sinon de mise pour des connaissances.

Mais mon côté iconoclaste, je le garde…

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