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Pectus est quod disertos facit. ∼ Pédéblogueur depuis 2003 (178 av LLM).

XXVII

J’ai eu une semaine des plus reposantes et stimulantes à la fois. Il y avait le soleil qui a dardé tout le temps, les potes tous plus adorables, des teufs drôles, des bouffes d’enfer…

Pour mon anniversaire, j’étais un peu tristoune de n’avoir aucun de mes potes proches comme je l’avais déjà dit. Mais M. a vraiment bien joué. Nous étions 18 pour faire la fête qui a commencé tôt par un barbecue géant et ne s’est pas vraiment terminée pour certains ! M. m’avait acheté des cadeaux (chic chic !) et ses amis ont été tellement proches de moi et gentils que j’en ai été sincèrement touché. Il est vrai qu’au bout d’un an, je les connais tous plus ou moins personnellement, et que je suis moins une pièce rapportée qu’un être singulier qu’ils peuvent apprécier ou pas.

Le bémol à ce roman Arlequin est que M. a bu plus que de raison et est devenu (comme il a déjà été, et comme cela a déjà été la source de bien des discordes entre nous) agressif et totalement défoncé. On a donc finis par s’engueuler, lui m’insultant largement et moi me drappant de mon mutisme le plus royal. Certains (M. en proue) sont allés en boite.
Quelques heures après, vers 6h30, ils sont rentrés. Nous devions repartir assez tôt sur Paris et surtout nous lever pour ranger la maison correctement. J’avais donc mis mon téléphone à sonner pour 10h45. Evidemment, à cette verte heure M. était encore bien beurré. Une belle algarade a commencé et bien des traumatismes lié à son douloureux réveil.
Finalement je lui ai donné son billet de train, et puisqu’il ne voulait pas partir avec moi prétextant qu’il n’aurait jamais le temps de tout faire, j’ai déclamé telle Sarah Bernhardt que j’irai seul accompagné à St Malo par un de ses potes.

En fin de compte, il a désaoulé vite et nous sommes partis ensemble… Arrivé à la gare, nous avons entamé une communication balutiante entre deux double-expressos. Dans le corail pour Rennes, il s’est excusé de ses mots malheureux et de ses actes gaulois, moi de mon attitude ayatollesque parfois. Dans le TGV pour Paris, on se soufflait des bisous et des mon amour dans le blanc des yeux.

Parce que vraiment, j’ai eu un très chouette anniversaire. :-)

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