Iwak c’est Inktober with a keyboard, donc tout le mois d’octobre : un article par jour avec un thème précis.
Clairement, tout cela a commencé1 avec Le Choc des Titans (1981), et un véritable émerveillement ayant découvert que Zeus avait arrangé les étoiles et nommé les constellations à partir des héros du film. Très tôt je savais reconnaître Cassiopée, la Grande et Petite Ourse, le Bouvier et quelques trucs, mais c’est assurément avec les Chevaliers du Zodiaque que la passion s’est véritablement ancrée. 88 constellations, 88 chevaliers, c’est tellement de la balle !!!
C’est encore aujourd’hui un truc que j’adore, sans doute autant que les couchers de soleil, mais j’ai évidemment moins l’occasion de le partager, et un ciel étoilé est déjà compliqué à photographier, mais je crois que la plupart trouverait un intérêt très limité à la répétition de l’exercice. Mais comme les positions des constellations sont différentes à chaque jour et chaque heure de la nuit, que la pollution lumineuse, les conditions atmosphériques peuvent tout altérer, en réalité aussi il n’y a pas deux nuits identiques.
J’aime en particulier les groupes d’étoiles qui forment vraiment un truc homogène en luminosité et dont le signe de ralliement est évident. Et ce sont vraiment ceux qui servent de repères quasi fixes dans cette toile mouvante, même si parfaitement prédictible. Celui que je repère tout le temps et qui m’a fasciné depuis toujours ce sont les amas des Pléiades. Dans la constellation du taureau, ce p’tit truc est mon clin d’œil d’automne et d’hiver car on ne le perçoit dans notre hémisphère qu’entre octobre et avril, le reste de l’année ce sont nos camarades du dessous qui en profitent. En plein hiver, dans une nuit glaciale et sèche, en pleine campagne, sans une loupiote, cet astérisme prend toute sa splendeur, alors qu’il reste très discret parce que pas forcément très lumineux. Mais la luminosité est très homogène et c’est tout resserré. Une fois que vous l’avez vu, vous ne pouvez plus l’oublier, il est d’une beauté frappante.
L’autre que j’aime beaucoup c’est la couronne boréale. Comme pour les Pléiades, j’avais remarqué ces constellations ou groupes d’étoiles très jeunes, et c’est longtemps après que j’ai regardé dans une carte stellaire pour savoir ce que c’était (merci le journal de Mickey pour la carte
). Donc moi, j’étais persuadé que j’avais découvert la constellation du Scorpion, parce que ce truc là ne pouvait être que la queue en boucle et venimeuse de la bestiole. Et donc j’ai pointé cela à pas mal de gens en toute certitude et décontraction (du haut de mes 12 ans vainqueur et omniscient évidemment).
Mais quand j’ai finalement appris que c’était la couronne boréale, j’ai trouvé que c’était un nom qui avait de la gueule pour une si belle chose nocturne. Elle n’est pas très loin du Bouvier, notamment en partant de l’étoile la plus brillante, Arcturus (oui le prince d’Euphor n’est pas loin…) et en portant son regard vers Hercule, on tombe facilement dessus.
- Ok j’en ai déjà vaguement parlé dans un Iwak, mais je vais aller ailleurs.
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