On dit Juliette Noureddine maintenant parce que dès qu’on dit Juliette, les gens pensent Armanet ! Mais non, la vraie et l’originale Juliette c’est bien notre copine à grosses lunettes qu’on aime tant. Cela faisait quelques années que je n’avais pas vu la chanteuse en concert et quand j’ai vu qu’elle revenait je me suis empressé de prendre des places. C’est toujours un bonheur et un privilège de la voir en live. Et en plus, il se trouve que j’aime beaucoup son dernier album, et elle l’a énormément chanté pour mon plus grand plaisir.
Juliette était accompagné de 4 musiciens qui chacun jouait d’un à sept instruments, c’était très très impressionnant. Et on obtenait, avec Juliette au piano, un registre musical très riche et mélodieux, avec un petit côté fanfare très joyeux et entrainant. Et le principe du spectacle c’est de jouer sur l’ancien théâtre et ses codes, le brigadier qui frappe ses trois coups, les épais rideaux de velours rouge, et notre Juliette qui nous raconte plein d’histoires.
Elle ne change pas, sinon qu’on sent sa maîtrise incroyable de la scène. Elle joue, elle parle, elle chante, elle déconne, elle improvise, et tout va bien. Elle ironise, elle met en boite, elle nous charme dès les premières secondes, et ne nous lâche jamais. Vraiment ce sont des petits moments d’une alacrité renouvelée, et qui restent toujours pour moi des souvenirs à chérir le plus longtemps possible.
Elle a créé quelques chansons déjà cultes pour moi sur ce dernier album. On a retrouvé une de ses chansons humoristiques classiques comme « la housse et la couette » (le public riait franchement) ou la très touchante « le seigneur des mouches » à propos du harcèlement, le génial « La madone des clébards » qui est en filiation pour moi avec plein d’autres titres qui me bouleversent, ou encore le très poétique « météo marine » qui reprend tout ce vocabulaire merveilleux que les radiophiles connaissaient par cœur sans jamais avoir su ce que cela voulait vraiment dire. Je ne suis pas vraiment neutre hein, je l’aime beaucoup beaucoup, c’était donné d’avance. Hu huhu.
Allez, je vous recolle cette rencontre qui a plus de dix ans maintenant (c’était en 2011) comme je l’avais dit du pédéblogueur qui rencontre une lesbochanteuse. Mouahahahahahahah.
Sympa de te voir en video…
Ah ah, merci ! Cela date de plus de dix ans hein.
Merci Matto toi et ton mari vous avez du passer un super moment auprès de Juliette unique et si talentueuse et ton face à face avec Juliette est vraiment chouette et un moment de vie partagé magique auprès d’ elle je suppose…
De la British qui soutiendra toujours le droit des queers et du droit absolu à la différence en génèral et militante aussi du droit des animaux, purée que le chemin est long arcailleux et affligeant parfois pour défendre les causes qui nous tiennent viscéralement aux tripes, mais quand faut y aller ,faut y aller :))
J’y étais avec un copain, mon mari m’a laissé tomber pour cette fois. Il devait absolument rentrer à Nantes.
Whouahh, mais c’est super long comme interview.
Je regrette de ne pas avoir surveillé, je ne l’ai jamais vue en concert et ça me plairait bien.
Oh mais tu ne l’avais jamais visionné cette vidéo toi ??? La honte, tu es ma fan N°1 je pensais !!!
Shame
C’est effectivement fort sympathique de te voir «en vrai» dans cette entrevue, mais surtout de constater à quel point le propos de Juliette, que tu me fais découvrir, est tout aussi parlant en 2023 qu’en 2010. Merci de ce partage!
Oh je t’en prie. Cela me fait plaisir de raviver ce bon souvenir.
Quelle chance d’avoir pu passer un moment privilégié avec Juliette !