Si Ron a changé quelque chose en moi avec ses « Histoires d’Hôpital » c’est bien la perception si sensible, et à l’acuité troublante, que l’on peut avoir du ressenti de l’infirmier face à la maladie et la mort. Ok il faut assumer et c’est le taf, mais les mots qu’il met sur ces drames du quotidien sont toujours justes et délicats. Il relève souvent l’ironie du sort, ce qu’on cache par pudeur ou gêne, ainsi que la détresse des plus faibles, et surtout nous laisse rarement indifférent. Cette dernière histoire ne fait pas exception.
Quelle tristesse, on dirait un épisode tragique de ER :shock: En tout cas moi, quitte à mourir seul, je préfèrerais mettre fin à mes jours avant que de dépérir et de devenir un légume.