Alors là je crois qu’on peut vraiment exprimer un large et franc : « cocorico ». J’ai adoré ce film qui tant dans le fond que dans la forme remporte pour moi tous les suffrages.
La forme déjà qui est aussi marquée que « Sin City » avec un curieux et fascinant choix d’animation 3D en un noir et blanc genre effet de seuil 128 sur photosh. Bon ok ce n’est pas clair, ce que je veux dire c’est que ce n’est pas en niveau de gris mais en zones noires ou blanches qui jouent donc énormément sur les contrastes et les détails.
Comme moi là par exemple :
Cela donne un effet saisissant, avec un rendu d’image de bédé mais une animation extrêmement réaliste car reposant sur le « motion capture ». Donc ce sont de vrais comédiens qui ont été « numérisés » puis réintroduit dans la 3D, ce qui donne des mouvements beaucoup plus naturels que dans d’autres réalisations avec des modélisations complètes.
Le Paris 2054 est aussi une belle prouesse qui amène, selon moi, à un univers aussi réussi que celui de « Blade Runner ». On y voit un juste syncrétisme entre le Paris Haussmannien d’aujourd’hui, et les nécessaires modernisations de demain. Il est amusant de reconnaître ces lieux tout en appréciant l’imagination des créateurs de cet environnement urbain futuriste.
J’ai lu, de-ci de-là, que c’était plutôt du côté du scénario que ça pêchait, or je n’ai pas trouvé. Evidemment il est très classique et convenu, mais c’est aussi parce qu’il rend hommage à beaucoup de typologies cinématographiques à la fois. On y retrouve du polar des années 50 dans les personnages, de la science-fiction anticipative à la « Blade Runner », et du manga cybernétique (manga aussi dans cette forme en noir et blanc « franche » et un brin de « Ghost in the shell » dans la thématique). Même la publicité intrusive ne m’a pas choqué, à part peut-être la Keufna avec deux plans un petit peu trop appuyé. Mais bravo pour Motorola (qui s’impose d’un simple logo grand comme une pièce de cinq centimes collée sur le cou du protagoniste) et Citroën qui restent à leur place, tout en servant leurs manifestes intérêts.
Ilona Tatsuiev est une brillante généticienne qui travaille pour Avalon, une grande entreprise qui tire de substantiels revenus dans le domaine de la santé et des cosmétiques. Ilona se fait enlever alors qu’elle négociait l’achat d’un mystérieux document à un malfrat, petit-ami de sa soeur Bislane. Karas est un capitaine de la police, aussi taciturne qu’efficace, qui enquête sur le rapt, et découvre rapidement l’implication d’Avalon. Ilona travaillait notamment, comme son mentor le docteur Muller, sur la Progéria (maladie génétique qui se traduit par un vieillissement accéléré des patients atteints). Des secrets entourent les recherches avortées du docteur Muller, et il devient vital de retrouver Ilona pour tout le monde (le docteur Muller, Karas, la soeur, Avalon), mais pas pour les mêmes raisons.
L’avis des copines : Niklas.
Les différences entre Matoo et moi c’est que moi je ne suis pas allée jusqu’à me numériser en N&B et que je ne place pas « syncretisme » dans mes posts :mrgreen:
Effectivement, cocorico pour un chef d’oeuvre d’animation. Et si le scénario ne pêche pas, je trouve quand même qu’il a le désavantage d’être en retrait par rapport à l’immense inventivité du rendu graphique (qui au passage comporte quelques camaïeux de gris et de vert, sisi :cool:)
voui tout comme Ralph…le scénario m’a semblé un peu trop convenuen regard du traitement de l’image. Mais finalement le twist final (nan je le dirais pas) a emporté mon adhésion !
Oui, c’est vrai qu’on ressort satisfait d ela salle, surtout que la bande annonce laissait penser que ça allit très beau mais aussi très couillon, ce qui n’est pas le cas!:pompom: Et qu’est ce que le Karas est bandant!!!:ok:
:boulet:
cadeau pourri:
compléter les phrases suivantes:
1/ Une fois, ma mère.
2/ Je n’ai jamais.
3/ Quand j’avais 5 ans,.
4/ Le collège c’était.
5/ Je n’oublierai jamais.
6/ Une fois j’ai rencontré
7/ Il y a ce type que je connais et qui
8/ Une fois, dans un bar,
9/ A midi, en général,.
10/ La nuit dernière.
11/ Si seulement j’avais!
12/ La prochaine fois que j’irai à l’église/synagogue/mosquée/autre.
13/ J’aime bien.
14/ Quand je tourne ma tête à gauche,.
15/ Quand je tourne ma tête à droite,.
16/ Tu sais que je mens quand.
17/ A la fac
18/ Si j’étais un personnage de série TV.
19/ Le même jour l’an prochain.
20/ Le pseudo qui m’irait mieux.
21/ J’ai du mal à comprendre.
22/ Si je retourne à l’école un jour
23/ Tu sais que je t’aime bien parce que.
24/ Si je gagne un prix, la première personne que je remercierai,.
25/ J’espère.
26/ Suivez mon conseil :
27/ Le meilleur des petits-déj c’est
28/ La chanson que j’adore mais que je n’ai pas
29/ Si vous visitez ma ville natale je vous suggère.
30/ Pourquoi personne ne dit ?
31/ Si vous passez la nuit chez moi .
32/ Le monde peut très bien se passe.
33/ Je préfère torcher le cul d’un éléphant plutôt que .
34/ Le mieux
35/ Eh, au fait,
on en ressort peu les yeux en compote, le scénario est quand même un peu plan-plan, et la musique est à chier. mais sinon, c’est quand même un bon film à voir !
Moi aussi j’ai beaucoup aimé la chute, même si je sentais bien quelque chose dans ce gout là.
Ce que je critiquerais surtout dans le scénario, c’est la romance entre Karas et Bislan. C’est un peu trop « rose » dans cet univers en noir et blanc :) Sans plaisanterie, la scène du baiser est quand même en trop, le réalisateur aurait pu continuer à suggerer cette relation plutôt que de l’infliger à l’écran tel un cheveux dans la soupe (pour ne pas dire un poil ailleurs… :) )
Mais j’ai quand même beaucoup apprécié… Cet univers, ce décor… raaaaaaaaaaaaaaaaah lovely ! :p
Ah ben non, justement, c’est fort bienvenue cette romance (qui n’en est pas tout à fait une, c’est très sexuel/sensuel entre eux à l’origine). Can’est pas très rose, il n’y a rien de cucul dans leur relation. Sans cela, le film ne dégagerai que très peu d’émotion et serait un bête action movie.
C’était moi pour le commentaire 8.
Il est terrible ce film, une fois qu’on c’est habituer au genre.