J’ai été très touché par cet article de Ruru Pepito qui fait le point sur quelques mois de sobriété « chemsex ».
C’était très cool quand même de retrouver des pd toutes les deux semaines à poil et de baiser et discuter comme s’il n’existait que nous sur cette terre confinés dans ces appartements obscurs et qui sentent la clope. Trop chiant que ce soit la drogue qui nous ait rassemblés.
[Source] « Safety » par Ruru Pepito
[…] Ca m’a vraiment interrogé sur mes propres émotions quand j’étais défoncé. Parce que je n’arrive plus à me rappeler ce qui était réel et ce qui ne l’était pas. Je me rappelle bien par contre de ce plaisir immédiat et du vide absolu derrière.
Un autre copain sobre m’a dit récemment qu’il avait aussi rencontré un garçon qui lui rappelait cette sensation de high, de défonce, d’euphorie.
Mais moi plus je pense à la défonce et plus j’ai envie de fuir. Je crois que c’est devenu un red flag si quelqu’un réveille des sensations comme ça chez moi.
[…] La sobriété elle ne me met pas en danger, elle me donne de la sécurité, du confort. C’est de ça dont j’ai besoin. De me sentir entouré dans des bras à la fois forts et tendres qui me disent que ça va aller. J’ai besoin de me sentir en sécurité pour dire comment je me sens, être vulnérable, vu et entendu comme un être humain. Etre respecté être considéré. J’ai besoin de stabilité de me sentir ancré dans quelque chose.
[…] Je m’accroche aux bras, aux mots et aux regards de ceux qui me font oublier la drogue en ce moment parce qu’ils remplissent mon coeur d’autres promesses plus belles.

Je lui souhaite de rencontrer le véritable Amour ! Celui qui met des papillons dans le ventre ! Ressentir cette sensation incroyable, impalpable , douce et forte à la fois quand on plonge dans le regard de l’élu de notre coeur . Savoir que quelqu’un pense à vous , vous attend , vous espère, vous désire plus que tout autre parce que vous êtes vous …